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Stockage de céréales : Lancement des travaux de réalisation de l'unité de Oued Tlélat

par D. B.

A l'issue du choix d'une entreprise chinoise, les travaux de réalisation de la nouvelle unité de stockage de céréales de Oued Tlélat ont été lancés, apprend-on de sources proches de l'APC de Oued Tlélat. Cette unité d'une capacité de stockage de quelque 30.000 tonnes sera réalisée sur une superficie de trois hectares. Le délai de réalisation a été fixé à 30 mois. Le projet prévoit des équipements sophistiqués permettant de renforcer les capacités de stockage des céréales, en adéquation avec le développement de cette culture ces dernières années à Oran où la production, qui variait entre 50.000 et 60.000 quintaux dans les saisons précédentes, a atteint 265.000 quintaux.

Oued Tlélat a été retenue pour abriter ce dock, car considérée avec Tafraoui comme zones céréalières disposant de 70% de terres destinées à cette culture dans la wilaya, en plus du projet d'aménagement de la plaine de Mléta en cours de réalisation dans cette région. La capacité actuelle de stockage des céréales à Oran dépasse le un (1) million de quintaux, répartis à travers des silos à Oued Tlélat, Es-Sénia et Haï Es-Salem (Oran) qui compte une capacité de 100.000 quintaux. Le projet de l'unité de stockage s'inscrit dans le cadre du programme du ministère de l'Agriculture et du Développement rural portant sur la réalisation de 39 unités du genre à travers le pays, prises en charge par l'Office algérien des céréales.

Il y a lieu de signaler qu'en parallèle à la réalisation de cette unité, la deuxième phase du projet pilote d'utilisation des eaux usées de la station d'épuration d'El Kerma pour l'irrigation de la plaine de Mléta est entrée en service. Ainsi et après le lancement de la deuxième phase du projet d'irrigation de la plaine de Mléta à partir de la STEP d'El Kerma, une superficie de 6.100 hectares sera irriguée. Quelques fermes pilotes vont bénéficier de cette opération chapeautée par la direction des services agricoles en collaboration avec le Fonds national de développement de l'investissement agricole (FNDIA). Le but étant de promouvoir le système d'irrigation économiseur d'eau à la parcelle. Les agriculteurs exploitant des coopératives individuelles ou collectives peuvent bénéficier de cette expérience.