La pisciculture
intégrée à l'agriculture a été au centre d'une réunion de travail tenue, ce
lundi, au siège de la direction des services agricoles d'Aïn Témouchent, et qui
a regroupé plusieurs cadres de deux chambres professionnelles d'Aïn Témouchent,
à savoir la pêche et l'aquaculture, et l'agriculture et le développement rural,
dont le DSA et le DPRH, a indiqué notre source proche de la DPRH. Une séance de
réflexion qui fait suite aux conventions signées entre les ministères de
tutelle respectifs visant à diversifier les activités des exploitants agricoles
et à contribuer à l'indépendance alimentaire, a précisé notre source. Dans un
tableau de fond d'accords bilatéraux à mettre en place au niveau local, la
direction de la pêche et de l'aquaculture assure l'approvisionnement des
différents plans d'eau en alevins, la vulgarisation, le suivi technique, ainsi
que la formation des agriculteurs. Pour sa part, la direction de l'agriculture
et du développement rural prend en charge le maintien des contacts avec les agriculteurs
et indique les sites favorables à l'aquaculture. Les expériences aquacoles,
menées ces dernières années, ont donné des résultats encourageants dans la
wilaya d'Aïn Témouchent où, d'une part, plusieurs milliers d'alevins ont été
lâchés dans des bassins destinés à l'irrigation agricole, et d'autre part, une
centaine d'agriculteurs (ou fellahs) ont été formés par la pêche à l'école de
formation des techniques de pêche et d'aquaculture de Béni-Saf. En outre, on
rappellera que le programme d'aquaculture «Horizon-2020», lancé par le
ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, vise parmi ses objectifs
l'augmentation de la production et la contribution au développement de
l'économie nationale, la création de ressources alimentaires et nutritionnelles,
ainsi que des emplois. L'encouragement de l'intégration de l'aquaculture dans
les activités agricoles, au regard de ses retombées positives, figure dans le
cadre de cette même stratégie.