Lors d'une énième sortie dans certains chantiers, le wali n'a pas caché sa colère. Aussi bien sur le site d'aménagement de l'entrée nord de la ville de Tébessa (travaux en deux tranches pour la réfection du réseau routier et celle des trottoirs, construction de canaux d'évacuation des eaux pluviales, ainsi que l'éclairage de cette entrée) que sur le chantier de l'élargissement de la voie sur la RN 10. «Ne vous trouvez pas d'excuses qui ne tiennent pas. Il y a des incompétences», dit-il. Constatant l'absence d'animation sur les chantiers visités, il lancera au responsable de la DUC «vous êtes à l'arrêt ?». Les explications avancées par les uns et les autres n'ont pas convaincu. «Faites démarrer les travaux de ce tronçon tant qu'il n'y a pas d'entraves, pour libérer la circulation !», ordonne-t-il. Les difficultés d'ordre technique, l'opposition des riverains et les insuffisances dans la coordination entre les intervenants, sont autant de justificatifs qui ont été mis en avant, concernant les retards dans le lancement des opérations d'aménagement initiées depuis plus d'une année. Même son de cloche pour ce qui est du projet de la voie longeant la muraille byzantine, un monument archéologique de grande valeur historique et culturelle et qui se trouve dans une situation de dégradation.

Là encore, le wali sort de ses gongs : «vous avez là devant vous, peut-être, l'une des rares constructions de ce genre et qui aurait pu être une fierté pour la ville, regardez comment elle est ?». Aussi, M. Mabrouk Beliouz, wali, a tancé les responsables présents : «mettez, immédiatement, en exécution les décisions prises et faites votre travail !», en s'adressant au P/APC.