Il est certain que les Belouizdadis veulent oublier au plus vite cette saison qui a été nulle pour leur équipe sur toute la ligne. Jamais la notoriété du club n'a été aussi basse que ces trois dernières années durant lesquelles le CRB a joué uniquement le maintien.

Certains pourront dire peut-être que ce que vit le Chabab est un passage obligé afin de se restructurer et rentrer convenablement dans l'ère du professionnalisme. Mais dans ce domaine, aucun progrès n'a été réalisé. Le club est géré avec une mentalité d'amateurisme et sans aucune structure apparente; toutes les tentatives pour l'amarrer à un sponsoring de gros calibre ayant échoué comme ce fut le cas avec Saidal et la CNEP. Ces entreprises attendent de voir le CRB structuré avant de le prendre en charge.

Mais cette éventualité paraît lointaine en raison de la situation ambiguë que vit le club, qui fonctionne avec une gestion précaire, tout reposant sur un seul homme, le président Réda Malek, lequel a dépensé plusieurs milliards de centimes. Il y a au sein du CRB beaucoup de gens qui le soutiennent pour tous les services inestimables qu'il a rendus au club, mais d'autres préfèrent le voir partir, balisant ainsi le chemin à un éventuel retour aux affaires du club de l'ancien président Mahfoud Kerbadj, désireux de quitter la LFP. Cependant, le président actuel n'entend pas partir sans récupérer son argent. C'est dire que le CRB risque de vivre un été très chaud pour le poste de leadership, ce qui est loin de garantir la stabilité recherchée par les supporters. Toujours est-il que les grandes manœuvres ont déjà commencé au sein et autour du club, après la dernière victoire devant l'ASMO. Ceci pour dire que pour le bien du club, les querelles concernant la présidence et la composition du nouveau bureau doivent cesser.

Ce qu'a vécu le club ces dernières années doit donner à réfléchir aux diverses parties rivales, ceci au moment où l'équipe, sous la conduite de son entraîneur français Alain Michel, termine difficilement le championnat.