Les travaux du
nouveau lycée de Aïn Allem, censés démarrer le 12 décembre passé, attendent
toujours l'évacuation de l'assiette occupée jusque-là par des équipements,
câblages et roulottes de l'entreprise Khanagaz. État de fait, loin de plaire
aux habitants de cette localité dont les enfants poursuivent leurs études
secondaires dans les lycées de Dréan, distante de 04 km. Quant à l'entreprise,
elle a déjà installé son matériel, comme cette grue flambant neuf que des
gardiens doivent surveiller en attendant le démarrage des travaux. Lors du
récent conseil de wilaya, le wali avait insisté pour procéder à une réquisition
pour libérer le site, dans la mesure où il s'agit d'une infrastructure sensible
et stratégique. Selon le maire de Dréan, un espace a été désigné à cette
entreprise. Mais la zone en question, comme par enchantement, a été clôturée
par une tierce personne qui affirme que c'est sa propriété. C'est alors qu'un
autre terrain a été affecté à Khanagaz qui tergiverse à l'occuper pour
l'instant sachant qu'une réquisition se trouve auprès de l'APC pour permettre
le démarrage des travaux. Pour les habitants de cette localité de plus de
30.000 âmes, ce lycée évitera à l'avenir les déplacements quotidiens de leurs
enfants vers Dréan, synonyme de frais et de fatigue et allègera le problème de
la surcharge des classes des lycées de Dréan.