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Formation des animateurs de colonies de vacances

par R. C.

Une formation d'animateurs de colonies de vacances et de loisirs (ACVL) de «2e degré» a été entamée, jeudi dernier (18 décembre), à la Maison de Jeunes ?Ahmed Saâdi, à la cité ?Filali'. «Le programme de cette formation, qui s'étalera sur 160 heures (ndlr, clôture envisagée le 27 décembre), selon une grille pré-établie par le ministère de tutelle, concernera 47 stagiaires venus des wilayas de Constantine, Oum El Bouaghi, Jijel et Annaba», nous a indiqué M. Retab Lyes, de la Ligue des activités de plein air et de loisirs et échange de jeunesse (LAPLEJ). Celui-ci précisera que «le stage comportera des cours à tendance psychologique, à savoir la psychologie de l'enfant, la dynamique des groupes et la communication au sein des CVL, par des encadreurs spécialisés en psychologie et en sociologie. Et dans les après-midi, les stagiaires participeront, à raison d'une heure, par rotation, à des ateliers de spécialisation portant sur l'art dramatique, le théâtre et ses dérivés, la mime et le monologue, l'art lyrique, la musique, la chorale et les chants collectifs, l'art plastique et les travaux manuels». Les stagiaires qui se trouvent, donc, en stage bloqué et accéléré, depuis le 18 décembre, subiront les tests théoriques et pratiques pour l'obtention du diplôme d'Educateur principal de la Jeunesse. De son côté, le superviseur de la direction de la Jeunesse, M. Bezzaz, lui aussi, présent, jeudi matin, dans l'auberge ?Filali' afin de participer à l'accueil des stagiaires et contrôler les lieux et l'organisation générale, nous a assuré qu'il veillera «au bon déroulement du stage et validera les résultats des tests, à savoir : le test écrit ou rapport de stage et le test d'animation, ainsi qu'un entretien sur le côté technique et la psychologie de l'enfant».

Nos deux interlocuteurs annoncent, dans ce cadre, qu'un stage national pratique aura lieu, prochainement, dans la wilaya d'El-Oued et qui regroupera pas moins de 5.000 jeunes (100 par wilaya dont 10 scouts), parmi lesquels un nombre de 30 filles, expressément exigé. Une manière de combler le déficit enregistré dans la composante humaine féminine dans ce domaine.