La Mouhafadha FLN
de Constantine, a organisé, hier, en son siège une journée d'information sur
les dispositifs d'emploi et d'investissement dans la wilaya, et ce, en
direction des militants et des jeunes en général qui veulent monter leur propre
entreprise et en vivre.À la rencontre ont été invité les directions de l'Ansej,
l'Angem, l'Anem, la direction de l'action sociale (DAS), pour exposer les
avantages de leurs dispositifs respectifs et écouter et recenser et discuter
avec les jeunes porteurs de projets des entraves rencontrées. La Mouhafadha
s'engage, pour ce qui la concerne, à transmettre les préoccupations et les
difficultés des jeunes entrepreneurs débutants au chef de l'exécutif de la
wilaya, Hocine Ouadah, pour intervenir favorablement et débloquer d'éventuelles
situations, particulièrement celles administratives et d'ordre bureaucratique,
qui entravent leur lancement ou leur développement. La parole a ensuite été
donnée au représentant de la DAS, M. Atrous, qui soulignera que les dispositifs
de l'action sociale consistent en 09 programmes qui offrent de l'emploi pour
les différentes catégories de la population, jeunes et moins jeunes, diplômés
ou sans diplôme, aux handicapés etc. Et d'indiquer que les emplois offerts sont
temporaires et varient de 1 à 03 ans, et servent surtout de formation et
d'acquisition de l'expérience dans les domaines relevant des mairies, à
l'instar du nettoyage et de l'hygiène. Et cela, dira-t-il, pour pouvoir mieux
se placer et trouver un vrai emploi après. Les autres dispositifs seront
également présentés à l'assistance, sachant que celui de l'Angem s'occupe de
micro financement de projets, dont les activités faites par les femmes à
domicile ne sont pas exclues.
Alors que celui
de l'Ansej s'intéresse de plus en plus aux universitaires, offrant des prêts
plus conséquents. Selon les organisateurs de la rencontre, le choix du thème
des dispositifs d'emploi et de l'investissement, s'explique par son rapport
étroit à une préoccupation fondamentale et légitime d'une catégorie importante
de la société, à savoir les jeunes. «Le monde est en constante évolution et il
nous met en demeure de nous y adapter, sous peine de crises à répétition et la
crise sociale que nous vivons actuellement, résulte d'un envahissement de la
sphère commerciale au détriment d'une production qui pique du nez», indique
l'intervenant.