Depuis une
cinquantaine d'années, la médecine intervient de plus en plus dans la
procréation humaine, soit pour l'empêcher quand elle n'est pas souhaitée, grâce
à des méthodes de contraception efficaces, soit pour la favoriser quand elle ne
peut s'exprimer naturellement. Dans ce cadre, et pour la deuxième année
consécutive, la Société algérienne de médecine de reproduction (SAMERE)
organise les 28 et 29 novembre 2014 son 2ème congrès international. Cette
manifestation scientifique qui se tiendra au Centre des conventions d'Oran est
organisée en collaboration avec la Fédération internationale pour la fertilité.
Le congrès qui traitera différents thèmes relatifs à la procréation
médicalement assistée verra la participation d'éminents spécialistes.
Dans le cadre de
la formation continue, la SAMERE et en collaboration avec des experts de
centres de procréation européens de référence lance un programme de formation
continue, qui s'étalera tout au long de l'année 2015. La stérilité, souvent
vécue comme une frustration majeure - sinon comme une malédiction - par de
nombreux couples, n'est plus une pathologie incontournable. La naissance de
plus en plus de bébés grâce aux techniques de la procréation médicalement
assistée a encouragé et redonné espoir à des centaines de couples souffrant de
l'infertilité. La procréation médicalement assistée permet de réaliser la
fécondation hors de l'organisme, vu qu'elle ne peut pas se faire naturellement.
C'est une technique en constante évolution. Avec 5 millions d'enfants dans le
monde nés après une FIV, la procréation médicalisée explore de nombreuses
pistes, mais celles-ci sont aujourd'hui indissociables d'une réflexion éthique
et sociétale.