La mercuriale ne cesse de choquer le citoyen relizanais qui n'arrive plus à joindre les deux bouts en raison de la cherté de la vie. Hormis la pomme de terre qui a connu ces derniers jours une légère baisse de 20 DA, passant ainsi de 90 DA à 70 DA le kilo, sinon les prix des produits de large consommation restent inchangés. Quant au poulet, il est cédé 300 DA le kilo. Pour ce qui est de la viande, nombre de citoyens en font abstraction et continuent de consommer celle de leurs moutons qu'ils ont congelée à l'occasion de l'Aïd El Kébir. « En raison des prix affichés des légumes et autres produits de première nécessité donnant le tournis, le père de famille rentre chez lui avec un couffin presque vide », a rétorqué un retraité qui semble désespéré par la cherté de la vie qui ronge son porte-monnaie.

Comme la communauté musulmane célèbre la fête de Achoura au même titre que les autres fêtes religieuses, nombre de familles au faible revenu ont fini par renoncer à la célébrer, dont les préparatifs du festin coûtent les yeux de la tête. « J'ai annulé une invitation à laquelle j'ai convié ma fille et son époux ainsi que leurs trois enfants pour partager avec nous le repas dédié à l'occasion de la célébration de Achoura et ce, en raison des prix exorbitants exposés sur les étals », nous a confié une mère dépitée. En revanche, si les prix ne sont pas revus à la baisse par des moyens de production et de soutien, la cherté de la vie s'installera dans le temps et aura ainsi des conséquences négatives sur la vie du citoyen.