Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Chantiers et désagréments: Les mises au point du wali

par A. Mallem

«Je me demande où se situent les difficultés et les dérangements causés aux citoyens du moment que le commerçant active normalement, le passant passe normalement, le transport public ne connaît aucune perturbation.

Nous ne gênons personne. Alors, je ne comprends pas, pourquoi tout le monde se plaint, critique et crie au chaos», a répondu hier, un tantinet exacerbé, le wali de Constantine, M. Hocine Ouadah, au cours de la tournée hebdomadaire qu'il a effectuée dans les chantiers des projets inscrits dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015».

Le premier responsable de la wilaya répondait à une question de la presse à propos de la multiplication des chantiers intra-muros qui créent beaucoup de désagréments aux gens. «Nous sommes en train de livrer une course contre la montre pour être au rendez-vous du lancement de cet évènement prévu au mois d'avril 2015, a-t-il expliqué, et vous ne voulez quand même pas que nous lancions ces chantiers aux mois de janvier et février et obliger le citoyen à patauger dans la boue. Déjà que ce dernier renâcle beaucoup dans cette période sèche où il se meut avec une relative facilité !»

D'autre part, M.Ouadah, a relativisé les retards et les problèmes rencontrés par les projets en question. Evoquant ceux concernant la réhabilitation des anciennes infrastructures culturelles, le wali a considéré que «les problèmes techniques rencontrés ne sont pas importants et sont tout à fait surmontables. «L'essentiel, a-t-il considéré, est de trouver les solutions adéquates en temps opportun et prendre les bonnes décisions pour les surmonter». Il rappelle les instructions données par le Premier ministre lors de sa réunion avec la commission nationale chargée de suivre la préparation de l'évènement disant en substance que ce qui compte le plus n'est pas tellement de livrer tous les projets dans les délais, mais la qualité des projets. «L'essentiel donc, dira le wali, est de pouvoir livrer les installations et les équipements nécessaires au lancement de la manifestation. Pour le reste, on peut prendre le temps nécessaire pour que les projets réunissent en même temps qualité et quantité».

Et le wali de classer ces projets en trois catégories : la première est constituée de projets dont la livraison est nécessaire et doivent être mis à la disposition du commissaire de l'évènement le moment opportun de l'ouverture de la manifestation. La seconde catégorie est composée de projets qui seront livrés au cours de l'année ou même à la fin de l'année 2016. Il y a enfin la troisième catégorie qui englobe les projets relatifs à la rénovation et à la réhabilitation des sites et monuments figurant dans le patrimoine gardé.» Cette opération peut durer le temps qu'il faudra, deux, six ou même dix ans. Car il est question de réhabiliter un patrimoine qui a plusieurs siècles. Et ce n'est pas du tout facile !