Pas moins de 86 projets figurent, selon l'Agence spatiale algérienne, dans le programme d'actions «applicatives», relevant du Programme spatial national. Ces programme relèvent, essentiellement, des domaines de l'utilisation, de la télédétection satellitaire, de la localisation par satellites (GPS, Glonas, Galiléo ), des services des Télécommunications spatiales, et des Systèmes d'information géographique (SIG), offrant, du coup, des outils puissants d'aide à la décision au profit des différents secteurs nationaux.

En tout, ce sont 7 axes de recherche et quelque 40 thèmes sur lesquels sont mobilisés les chercheurs de l'ASA. Aussi, est-il souligné, quelque 21 départements ministériels sont concernés par ces projets ?applicatifs' du programme. Ainsi, et par secteur d'activité, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales est le département qui a bénéficié du plus grand nombre de projets avec 18 projets, suivis des ministères de l'Agriculture et des Ressources en eau, avec, respectivement 11 et 10 projets chacun.

Adopté par le gouvernement, le 28 novembre 2006 et s'étalant sur 15 ans (2006/2020), avec une révision, tous les 5 ans, le PSN est, rappelle-t-on, l'instrument de référence, en matière de politique spatiale. Il constitue, en outre, pour le gouvernement, un instrument d'appui au développement durable et de renforcement de la souveraineté nationale. L'Algérie est en train d'acquérir, ces dernières années, une place de choix, dans le domaine de la recherche spatiale. Cette année, le directeur général de l'Agence spatiale algérienne, M. Oussedik Azzedine, a été même élu, au nom de l'Algérie, à la présidence du Comité pour les Utilisations pacifiques de l'Espace extra-atmosphérique (COPUOS) des Nations unies, pour la biennie 2014-2015, lors de la 57ème session du comité, tenue du 11 au 20 juin derniers, à Vienne.