La cité nouvelle
«Aïn Fatma» de Zighoud Youcef, qui abrite quelque 300 âmes, est située à mi-
chemin entre le centre de la ville et la cité Boubenna. Et cette position
intermédiaire entre deux agglomérations pose énormément de problèmes aux
résidents de la première nommée. «Notre problème est le suivant, nous ont
déclaré hier des résidents de la cité Aïn Fatma qui ont pris attache avec le
bureau du journal, les voitures venant de la cité Boubenna traversent notre
cité à grande vitesse sans se soucier de notre sécurité. Et ce facteur constitue
un danger certain pour nos enfants qui vont à l'école de la cité et se rendent
fréquemment dans les deux épiceries du centre où s'approvisionnent les
résidents». Ces citoyens éprouvent une certaine angoisse pour la sécurité de
leurs enfants. «Et à cause de cela, nous avons demandé aux autorités locales,
notamment la mairie, de placer des ralentisseurs à notre niveau, des plaques de
limitation de vitesse ou des dos-d'âne», déclarent avec insistance nos
interlocuteurs qui ont évoqué également d'autres problèmes auxquels est
confrontée la population de cette nouvelle cité, notamment celui des moustiques
provenant des caves inondées d'eau qui n'ont pas été vidées. Et aussi,
l'inconvénient naît du manque de l'éclairage public dans leur cité, rendant
ainsi leurs déplacements durant la nuit plus qu'aléatoire. Enfin, d'autres
citoyens de cette cité se sont plaints aussi de la persistance de l'absence de
connexion à Internet et ce, disent-ils, malgré les réclamations verbales qui
ont été faites auprès de l'agence Actel de Zighoud Youcef.
Contacté hier, le
président de l'APC de Zighoud Youcef, M. Aïdouci Bachir, a commencé par
expliquer que de nombreux chantiers sont ouverts aujourd'hui dans la ville de
Zighoud Youcef pour régler les problèmes de l'assainissement, de l'adduction au
gaz naturel, pour renouveler le réseau d'AEP et le réseau électrique, etc. Mais
aussi à cause du lancement du programme d'amélioration urbaine. Selon lui, ce
dernier programme va toucher immanquablement toutes les routes du centre-ville
et des cités qui seront goudronnées et sécurisées. «En ce qui concerne le
placement des ralentisseurs, ou les dos-d'âne comme on les appelle communément,
les citoyens ignorent que cette prérogative n'est pas de la compétence
exclusive de la mairie, mais d'une commission technique appelée «commission
sécuritaire de la commune», qui est composée de représentants de plusieurs
secteurs, de l'APC aussi bien que de la sûreté de daïra, de la Protection
civile, de la santé et, éventuellement, de représentants des associations de la
société civile». Il promettra néanmoins, qu'une fois le programme
d'amélioration urbaine terminé, tous les problèmes soulevés par les habitants
de la commune et résultant du cadre de vie seront réglés d'une manière
progressive. «Toutefois, il faut signaler qu'au niveau de certains points
sensibles, comme les établissements éducatifs, nous avons déjà mis en place
toutes les mesures nécessaires de sécurité, entre autres les ralentisseurs».
Quant aux autres problèmes, dira le maire pour terminer, les services de la
commune vont les prendre en charge en prévision de la saison chaude, surtout
que le beau temps est revenu maintenant et favorise les travaux de toute sorte
en milieu urbain.