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Les travailleurs du Commerce suspendent leur mouvement de protestation

par A. M.

Les journées de protestation auxquelles le syndicat national des travailleurs de secteur du Commerce (SNTC) a appelé pour, hier et aujourd'hui, de 8 à 10h, devant les sièges des directions de wilaya du Commerce, ont été annulées, hier matin. Contactés, les membres de la section syndicale de Constantine ont expliqué que la décision a été prise, tôt le matin, à l'issue d'une réunion, affirmant qu'ils ont répondu, favorablement, à l'appel lancé, la veille, par leur fédération, leur demandant de surseoir au déclenchement du mouvement, en attendant les résultats de la rencontre devant avoir lieu, le même jour (hier) au siège du ministère de tutelle, entre les représentants syndicaux et le ministre du Commerce, avant de décider de l'avenir du mouvement de protestation.

 Pour rappel, les revendications socioprofessionnelles des travailleurs du secteur ont été déposées sur le bureau de la tutelle, le 9 décembre dernier. Et selon les responsables de la section syndicale « le silence observé par la tutelle, qui ne veut pas ouvrir le dialogue avec les représentants des travailleurs, pour discuter de leurs revendications, qui lui ont été présentées à la même date du 9 décembre, a contraint ces derniers à recourir à des journées de protestation ». Et si la tutelle opposera, encore, une fin de non-recevoir à leurs demandes, d'autres moyens seront définis et utilisés par les travailleurs du secteur du Commerce, jusqu'à l'obtention de leurs droits.

En tête de la quinzaine de revendications avancées par les travailleurs du secteur du Commerce, l'adoption du statut de travail vient en tête avec l'ouverture de la voie à l'amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur par la voie des promotions et de la titularisation. Les travailleurs exigent aussi l'octroi de la prime de sortie en retraite, de pouvoir bénéficier de la médecine du Travail, demandent la révision de la méthode de contrôle exercée par les agents, en utilisant les compétences existantes pour que leurs actions aient plus d'efficacité, exigent la mise à disposition des inspections territoriales du Commerce, de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de leur mission. Il est exigé aussi la « cessation des pressions exercées, par certains directeurs des services extérieurs, visant à dévier les agents du Commerce de leur noble mission de contrôle, tout en les déstabilisant ». Et à ce propos, le cas des directeurs du Commerce des wilayas d'Oran et de Souk-Ahras a été, explicitement, cité.