
Les fans du CSC qui ont effectué le long déplacement à Chlef sont
retournés déçus, non pas par l'ampleur du score mais par la manière avec
laquelle leur équipe a évolué devant l'ASO. Cette lourde défaite risque de
laisser des traces et fera couler beaucoup d'encre. Tous les observateurs qui
suivent de très près le club phare de l'antique Cirta sont unanimes pour
affirmer que le Chabab était méconnaissable ce samedi au stade Mohamed
Boumezrag en raison d'une prestation indigne d'un prétendant et eu égard à son
riche effectif même si certains titulaires manquaient à l'appel. Toutefois et
sans risque de nous tromper, le bras de fer Boulahbib-Garzitto a eu des effets
négatifs sur le groupe. Dans cette rencontre à mettre aux oubliettes du côté
constantinois, le compartiment défensif est mis à l'index en commettant des
bévues inhabituelles, alors que l'attaque était muette.
Donc, la sonnette d'alarme est tirée et une réaction des joueurs est plus
que nécessaire mais indispensable pour éviter la dégringolade. Le coach
Garzito, qui a vécu une semaine mouvementée, ne veut pas dramatiser la
situation. «Je pense qu'on est passé à côté de notre sujet. Sur les deux
premiers buts encaissés, notre défense s'est montrée passive. Les problèmes
vécus dernièrement ont dû certainement porter un coup au moral des joueurs. A
présent, Il faut recoller les morceaux en associant tout le monde. Dans ce
match, faut-il le souligner, quatre joueurs titulaires étaient absents, ce qui
nous a perturbés. Donc, on doit tirer les enseignements nécessaires et remédier
aux lacunes afin de faire mieux à l'avenir. Le championnat est encore long».