Les travailleurs de l'Entreprise de transport d'Alger (ETUSA) ont
continué hier leur grève entamée le 11 novembre dernier. Même décor que les
jours précédents, les employés de l'Etusa, pour la plupart des chauffeurs et
des receveurs, viennent chaque matin à la station « Mokrani » à la place du 1er
Mai pour se regrouper sur les lieux de cette principale station pendant que
leurs collègues observent leur piquet de grève dans les dépôts (garages de
bus). Pas encore de reprise de travail et l'on ne constate que rarement le
passage d'un bus Etusa dans les artères de la ville. Ce qui signifie qu'il n' y
a pas eu encore de reprise du service. Hier à la Maison du peuple et siège de
l'UGTA à Alger, « l'ont tentait du moins de trouver un début de solution à ce
conflit qui perdure en raison de l'absence de dialogue entre les deux parties
», ont indiqué des membres du syndicat de cette entreprise dont l'activité est
gelée depuis quelques mois déjà. L'UGTA a pris l'initiative, hier, d'appeler
des 15 membres dudit syndicat pour élire un nouveau bureau qui permettrait la
reprise de son activité et par conséquent d'être un interlocuteur dans le
conflit. Une initiative qui a donné ses résultats puisque un nouveau bureau
syndical a été installé hier, alors que les travailleurs ont décidé de mettre
fin à la grève et devront reprendre dès aujourd'hui. Aucune poursuite
administrative ne sera prise à leur encontre au moment où leurs revendications
(rappel, prime, augmentation du salaire de base) seront prises en charge par le
nouveau bureau.