Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Les plaintes des habitants de Bounouara

par A. E. A.

Les habitants de Bounouara, localité située dans la commune de Ouled Rahmoun, se plaignent de l'état très dégradé des rues et ruelles de leur cité, dépourvue en outre de trottoirs, disent-ils. Ils déplorent que «dernièrement une jeune écolière ait été mortellement fauchée par un camion, en essayant de rejoindre son école. Les écoliers soulignent-ils, sont obligés de faire au moins un kilomètre pour aller et autant pour retour pour rejoindre leur établissement.

«Dans une rue sans trottoirs et pleine de crevasses et de trous, pour un enfant rencontrant un semi-remorque, le danger de se faire écraser est réel», est-il soutenu.

Et nos interlocuteurs de poursuivre «si les routes de Bounouara disposaient de trottoirs comme dans toute agglomération qui se respecte, l'écolière qui a perdu la vie serait encore vivante et parmi nous. C'est ce laisser-aller qui nous fait le plus souffrir et ce, d'autant plus que cela fait maintenant des années que cette situation de délabrement avancée se pose, mais sans solution».

Pourtant, affirment-ils, «nous avons fait des démarches auprès de toutes les autorités concernées, et avons frappé à toutes les portes, mais sans résultat palpable pour le moment. A chacune de nos démarches, nos interlocuteurs nous promettent monts et merveilles, mais sur le terrain les choses font du surplace, et la situation se dégrade davantage, d'année en année», disent-ils encore.

Le maire de Ouled Rahmoun, questionné sur le sujet, reconnaît les menaces que représentent l'absence de trottoirs et l'état détérioré des rues, mais affirme que le dossier est à l'étude par les administrations concernées.

Car, rappelle-t-il, de par son importance, cet aménagement du cadre de vie de Bounouara, dépasse les compétences et les moyens de la commune. Il relève de l'exécutif de wilaya et principalement des directions des Travaux publics, de l'Urbanisme et des Mines, dont les responsables se sont déplacés sur le terrain et ont examiné de visu, la situation. Et, dira-t-il, «de mon côté, je profite de chaque occasion pour les relancer sur cet épineux sujet».