Tamer insiste sur les valeurs et les principes de son entreprise La «confiance» ainsi que le «respect» des partenaires et des clients sont des principes constants et invariables de Djezzy.

Ces propos ou ces valeurs sont revenus à plusieurs reprises dans le discours développé par le directeur général de Djezzy, Mehdi Tamer, à l'occasion d'une rencontre conviviale avec les six présidents de clubs sponsorisés par le premier opérateur de la téléphonie mobile en Algérie.

C'est autour d'un dîner que ces «partenaires» se sont rencontrés, lundi soir, pour débattre de leurs «objectifs communs», à savoir le développement du football national d'une manière générale. Insistant sur la « relation ainsi que le contrat de fraternité et de confiance qui lient Djezzy au football algérien à travers le sponsoring de six clubs» du championnat national (JSK, USMA, ESS, MCA, MCO et ASO), Tamer a également mis l'accent sur les «valeurs positives» que défend mordicus son entreprise. Il a rappelé dans ce sillage que Djezzy a été le premier opérateur en Algérie à sponsoriser la FAF et les clubs de football (depuis 2002). A l'évidence, le malheureux épisode du match Egypte-Algérie a été évoqué et M. Tamer a précisé que les deux pays partagent les mêmes valeurs. La preuve, c'est le renouvellement de l'engagement de Djezzy envers les six clubs qui lui sont restés fidèles, a-t-il encore souligné. Pour Tamer, Djezzy fait partie du groupe Orascom qui a un label et une réputation à défendre de par le monde et cela passe par le respect des partenaires, a-t-il asséné. Il a ainsi insisté sur des « relations durables avec l'Algérie qui est un pays souverain où l'Etat de droit est respecté ». Aussi, l'épisode de la coupe d'Algérie, sponsorisée par l'autre concurrent (Nedjma), a été largement débattu avec les présidents de clubs. Pour rappel, la FAF avait interdit aux clubs de jouer avec le logo d'autres sponsors, dont Djezzy. Le DG de cet opérateur avait alors pris la décision de permettre aux six clubs qu'il sponsorise de jouer avec le logo de Nedjma. «Mon souci, c'est de ne pas provoquer une scission entre frères (clubs et la FAF). Mieux encore, Djezzy a accepté de faire des concessions pour ces six clubs qui lui sont restés fidèles ». L'attitude prônée par cet opérateur de la téléphonie mobile est aussi une « preuve de sa conviction et de son ambition » de participer au développement du football algérien, pour reprendre les propos de Tamer, car, a-t-il ajouté, « au-delà de l'aspect commercial, le credo de Djezzy consiste en la confiance et le respect » des partenaires et des clients. Par ailleurs, Djezzy a décidé d'offrir aux six clubs un autobus chacun en guise de sa reconnaissance à leur fidélité. Pour leur part, les présidents des six clubs présents ont tenu à relever la sagesse mais aussi la disponibilité, la fidélité et l'apport de Djezzy. A ce titre, le président du MC Oran, Kacem Elimam, a rendu hommage à cet opérateur qui « n'a pas laissé tomber le club, même lorsqu'il avait rétrogradé en deuxième division », alors que Saïd Allik (USMA) a mis l'accent sur la « sagesse de Djezzy de permettre aux clubs de jouer la coupe d'Algérie en faisant fi des dispositions du contrat les liant à cet opérateur qui est aussi leur sponsor ». Il a souhaité que le contrat Djezzy-USMA aille au-delà de 2013 et qu'il soit élargi à d'autres clubs.

 De son côté, Mohand Chérif Hanachi a tenu à rappeler que la JSK a signé un contrat de sponsoring avec Djezzy bien avant celui liant cet opérateur à la FAF. « Djezzy, les clubs et FAF sont condamnés de s'entendre. Nous sommes des frères », dira encore le président kabyle.

 Le président de l'ASO a relevé, à son tour, la « sage et courageuse » attitude des clubs, laquelle demeure indépendante de l'argent. « Notre préoccupation, c'est de rester unis, d'autant plus que Djezzy nous a soutenus dans les moments les plus difficiles ». Plus percutant, le président du MC Alger, Sadek Amrous, dira que « les six clubs n'ont jamais accepté le despotisme », se réjouissant que « la sagesse l'ait emporté ».

 Le clou de cette soirée a été sans conteste la sortie du président de l'ES Sétif, Abdelhakim Serrar, qui a fait son mea culpa. « L'ESS a deux contrats, avec Djezzy et Nedjma. Le deuxième contrat a été signé dans la précipitation certes, mais j'ai décidé de revenir à Djezzy qui nous a toujours soutenus. Je ne suis pas revenu à Djezzy pour surenchérir ou m'enrichir», a-t-il précisé. Et de lâcher devant l'assistance: «J'assume tout. Si vous voulez qualifier mon attitude de trahison, je l'accepte. Le plus important, c'est de reconnaître publiquement son erreur ». Sans commentaire !