
Douze familles
locataires de l'OPGI à l'UV8, îlot 5 Bt H, bloc 2, à Ali Mendjeli, disent
«vivre le calvaire au quotidien en raison de fuites d'eaux des cuisines et des
sanitaires à partir des conduites d'évacuation encastrées dans les murs de
ladite bâtisse. Selon les déclarations des habitants de l'immeuble en question
qui nous ont rendu visite, «nous sommes tous des sinistrés, originaires des
quartiers de la vieille ville de Constantine (Souika, Rahbet Lajmel etc.) et
relogés à Ali Mendjeli depuis 2001. «Cependant, disent-ils, quelque temps après
notre déménagement dans cet immeuble constitué de cinq étages, des fuites d'eau
ont été constatées. L'eau a commencé à s'écouler au niveau des parois des
cuisines et des couloirs. Bien sûr, généralement comme en pareil cas, le
propriétaire, l'OPGI en l'occurrence, a été saisi à plusieurs reprises par
correspondances, mais aussi par des déplacements individuels de locataires à
l'office», font-ils remarquer. Et de poursuivre «au début, celui-ci a bien pris
en charge le problème, et a même procédé à des aménagements d'une partie de
l'immeuble, mais a très vite abandonné, arguant du fait que les interventions à
l'intérieur des appartements ne relèvent pas de son ressort. Et, depuis, les
choses n'ont pas cessé de se détériorer. Mais nous ne cessons de renouveler
notre appel à l'office public, pour qu'il nous trouve une solution et en même
temps sauver ce patrimoine commun de l'effondrement qui le menace.
La direction de l'OPGI, contactée, fait
savoir par l'intermédiaire de la responsable de la cellule de communication, «
que le cas est connu à leur niveau et qu'ils confirment grosso modo les dires
des locataires, tout en soulignant qu'il s'agit surtout de fuites ayant pour
origine le réseau des eaux pluviales en provenance des terrasses. S'agissant,
donc, en grande partie d'un travail d'étanchéité pour stopper les infiltrations
d'eau, dont le danger est certain sur la résistance des murs des différents
étages, cela est de notre mission, nous dit-on. Cependant, comme certains
locataires ont effectué, dès le début de leur installation, des travaux en
faïence à l'intérieur de leurs appartements, nous éprouvons des difficultés à
intervenir, du fait que les concernés ne veulent pas de dégradations que
comporte l'opération de colmatage des fuites. Néanmoins, si la situation
continue de s'aggraver, l'office procédera à de nouvelles études et sera
contraint d'imposer une solution alternative», conclut notre vis-à-vis.