
Une trentaine de familles, habitant la rue Nouba Bakhti à Haï Khemisti
(Bir El-Djir), viennent d'adresser une correspondance au chef de daïra et au
président de l'APC de Bir El-Djir, pour intervenir et mettre un terme au
calvaire qu'ils endurent depuis plusieurs mois, en raison des débordements des
eaux usées qui inondent régulièrement leurs habitations. Dans cette
correspondance, accompagnée d'une pétition signée par l'ensemble des habitants
de cette artère, les familles signalent aux responsables sus-cités que des
travaux d'installation du réseau d'assainissement ont été lancés, il y a plus
de neuf mois, avant qu'ils ne soient suspendus six mois plus tard, sans qu'il
ne soit procédé aux branchements individuels, ni au raccordement du nouveau
réseau à la canalisation centrale. Les rédacteurs de la correspondance rappellent
que l'ancien réseau réalisé par les habitants, il y a plus de vingt ans, a été
sectionné en plusieurs endroits suite aux travaux. Les habitants du site
affirment que lors des dernières précipitations, les eaux usées ont débordé en
plusieurs endroits et ont même inondé une habitation. «C'est grâce à la
solidarité des habitants qu'il a été pris en charge», lit-on dans cette
correspondance. Les trente familles ne cachent pas leurs craintes d'éventuelles
épidémies, vue l'énorme quantité d'eaux usées qui se déverse quotidiennement en
plein air. «Le risque de cross connexion est omniprésent, d'autant plus que la
canalisation d'AEP est presque défaillante», ajoutent les mêmes familles. Ces
dernières indiquent qu'au début du mois de Ramadan, des travaux de revêtement
de la voirie ont été lancés, mais une fois l'opération de nivellement et de
terrassement achevée, les travaux ont été arrêtés. «L'entreprise nous a
informés que les travaux ne reprendront qu'une fois les branchements
individuels achevés», poursuit la correspondance. En somme, un cercle vicieux
qui nécessite une décision urgente du premier responsable de la daïra. «Nous
vous interpellons pour régler ce problème, car il y va de la sécurité et de la
santé de nos enfants», signalent les familles. Les habitants souhaitent
l'achèvement des travaux de revêtement de la voirie, d'autant plus que cette
artère est très fréquentée par les élèves d'un CEM et d'une école à proximité,
ainsi que d'une mosquée.