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La planète en folie

par Khelifa Mahieddine*

Un vent de folie souffle sur la planète Terre depuis la fin du siècle dernier. Nous sommes actuellement témoins de bouleversements géologiques et climatiques planétaires dont les causes sont liées principalement à la variation des paramètres orbitaux de notre planète au cours du temps. Leurs effets ne sont pas sans influence sur les comportements humains, qu'ils soient sociaux, politiques ou culturels.

Depuis la nuit des temps et sous toutes les latitudes, les civilisations les plus évoluées ont cherché à lier le sort de l'homme avec celui des astres. Cette intuition ancestrale a été confortée et confirmée grâce aux progrès de la science qui a permis à l'homme, de mesurer et de comprendre, en partie, l'influence de la révolution des astres sur l'environnement climatique, géologique et même sur le comportement de l'homme. Tout est lié et la science le confirme : Notre planète et même l'être humain sont formés de débris et de poussières d'étoiles à l'origine des 81 éléments chimiques de base dont est composée la matière de l'univers* 1.

L'influence des astres... sur le climat et la géologie

L'homme a cru, durant des millénaires, que la Terre était le centre de l'univers jusqu'à ce que Nicolas Copernic révise cette théorie en plaçant le Soleil au centre de l'univers, reléguant ainsi la Terre au rang de simple planète tournant autour du Soleil. Cette théorie détrôna l'homme de sa place centrale dans le cosmos. Les progrès de l'astronomie permirent un travail d'arpentage et de cartographie de l'univers dont on estime les frontières, à l'heure actuelle des connaissances et grâce au télescope Hubble, à quelques 47 milliards d'années-lumière*2. Le système solaire n'est lui-même qu'une très infime partie de notre galaxie et ne se situe pas non plus dans son centre. Alors que l'homme a l'impression d'être immobile dans l'espace, il évolue en fait en astronaute sur une Terre en mouvement perpétuel qui l'entraine à travers l'espace à raison de 30 km à la seconde dans son périple annuel autour du Soleil. Cette étoile, qu'est le Soleil, entraine à son tour la Terre à la vitesse de 220 km à la seconde dans son voyage autour du centre galactique. Tout cet ensemble, soutenu par les phénomènes de l'attraction et de la gravité, mu par la force centrifuge, sans lesquels ni notre monde, ni les millions de galaxies disséminées dans l'immensité de l'univers, n'auraient pu exister dans l'état où il se trouve. L'axe de rotation de la planète Terre est incliné de 23,5° par rapport à la perpendiculaire au plan du Zodiaque. Cette inclinaison de l'axe de rotation de la Terre est due à la Lune qui joue le rôle de stabilisateur par l'influence gravitationnelle qu'elle exerce sur la Terre. Cette force d'attraction lunaire, est à l'origine de l'existence des quatre saisons climatiques, ainsi que du flux et reflux des océans. La science pourra, peut-être un jour, déterminer le degré, aussi infime soit-il, de l'attraction qu'exerce la Lune sur la très lente dérive des continents dont l'une des principales conséquences se manifeste par la vie sismique de la Terre. Sans entrer dans le débat opposant les tenants de la théorie du primat du CO2, émis par les activités de l'homme dans le changement de notre climat, à celle de l'influence de l'activité énergétique et magnétique du Soleil sur le climat, il est certain que l'influence des astres, et particulièrement du Soleil, joue un rôle primordial dans le devenir de la planète Terre. Selon un rapport de l'O.M.M.*3, la première décennie du XXI a été la plus chaude depuis 1881. Le printemps 2013 et l'hiver 2014 auront été particulièrement froids et arrosés dans de nombreuses parties de la planète. Des inondations sans précédents, provoquant le décès de centaines de milliers de personnes, se sont produites dans des régions n'ayant pas connu ce phénomène de mémoire d'homme. Pas un continent n'a été épargné et les effets s'en sont ressentis jusqu'aux Pôles, par une fonte anormale des calottes glaciaires. De nos jours, la température moyenne relevée à la surface des océans et des terres pour la décennie est de 14,47°C. Elle représente un écart de + 0,47°C par rapport à la normale calculée sur la période 1961-1990 et le niveau moyen de la mer, est de 20 cm plus haut par rapport à celui des années 1980.

...et sur les êtres humains

L'astronomie est la plus ancienne des sciences et certains la considèrent comme la reine des sciences. L'homme a perçu, depuis les temps les plus reculés, toute l'importance que revêtait cette science pour se repérer dans le temps, les espaces terrestres et marins, mais aussi pour comprendre le cycle des saisons, essentiel à la pratique de l'agriculture. L'être humain a beaucoup évolué depuis son apparition sur la planète Terre. Il a su s'adapter aux contingences climatiques et géographiques qu'il a dû subir depuis au moins 3 millions d'années. Il a surtout su, durant toutes ces étapes temporelles, forger son esprit et son caractère en mettant à profit les atouts que lui offrait la nature tout en se protégeant contre les aléas climatiques. Au fil du temps et grâce à son intelligence, l'homme a non seulement pris le dessus sur le règne animal mais a aussi pris de l'assurance en défiant les éléments naturels, allant même jusqu'à croire qu'il pouvait tout maitriser et avoir la suprématie sur eux. Cet aveuglement, fruit de son orgueil et de sa cupidité, a poussé l'homme à aller toujours plus loin, sans se rendre compte qu'il est en train de scier la branche sur laquelle il est assis. S'il est un phénomène qui illustre le mieux cet exemple, c'est bien la déforestation qui touche les forêts tropicales, en Amazonie, en Afrique Equatoriale et en Asie du Sud-Est que ce soit pour faire place à des productions agroalimentaires (huile de palme) ou pour la commercialisation du bois. Chaque année, ce sont plus de 10 millions d'hectares qui disparaissent. Au cours des 30 dernières années ce sont près de 80% de la couverture forestière mondiale originelle qui a été abattue ou dégradée*4. Les arbres sont coupés ou brûlés infiniment plus vite que le rythme de régénération ou de replantation, libérant ainsi dans l'atmosphère, 40% du carbone terrestre stocké dans la végétation et les sols des forêts. Les ravages du déboisement sont énormes car non seulement il détruit les sols en rendant les terres improductives et sujettes à l'érosion de la couche arable mais aussi perturbe gravement le cycle de l'eau que ces forêts stockent et régulent. Mais la sauvagerie de l'homme ne s'arrête pas là?

Retour à l'instinct primitif de base

Dans sa perpétuelle recherche de domination, d'amélioration de son bien être au détriment de ses semblables, l'homme, dit « civilisé », n'a reculé devant rien pour faire en sorte que son groupe, son ethnie ou son Etat puisse assoir sa suprématie et sa domination sur les 5 continents. Il utilise tous les moyens pour arriver à ses fins, fussent-ils au moyen de génocides programmés sur des populations entières : Que ce soit en fomentant des guerres ou des « révolutions » préprogrammées (baptisées : Oeillets, Orange, Jasmin, Printemps arabe?), par la manipulation de leur population et celles de leurs alliés, contre certaines idéologies (communisme, islamisme) pour en faire un ennemi principal durant des décennies, quitte à mener des guerres sous la fausse bannière (false flag) de la démocratie. On relève que ce sont les Etats les plus évolués sur le plan technologique et scientifique qui ont utilisé et utilisent à ce jour les méthodes les plus barbares et les plus machiavéliques pour imposer leur domination. Cette folie ne peut s'expliquer que par la résurgence des instincts animaux enfouis au plus profond du cerveau de l'homme et qui jaillissent, à l'image de la nature, comme les laves d'un volcan en irruption. L'origine de l'agressivité et de la bestialité de l'homme se situent au plus profond de sa boite crânienne : Notre cerveau est composé de trois parties, interconnectées les unes aux autres. Chacune correspond à une étape de l'évolution. La partie la plus ancienne est ce qu'on appelle le cerveau reptilien que l'on retrouve chez tous les reptiles et les mammifères. Il a été formé et a évolué il y a quelques 400 à 500 millions d'années. Cette partie contrôle le rythme de la respiration et les battements du cœur. Mais c'est dans cette partie du cerveau que se trouve notre agressivité et notre sens de la territorialité. C'est là que sont logés nos instincts animaux de base. Au-dessus de la partie reptilienne, se trouve la partie limbique du cerveau qui s'est constituée entre 300 et 200 millions d'années. Le cerveau limbique est le centre de régulation de la température, de la tension artérielle, de la régulation du taux de sucre dans le sang... Ces deux parties sont enveloppées par la partie la plus récente du cerveau qu'est le cortex qui s'est formé il y a environ un million d'années. C'est le siège de la conscience, de la mémoire, de la pensée et de la créativité. C'est la résurgence de cet instinct animal, enfoui dans les profondeurs de notre cerveau, qui explique les violences, les guerres et les génocides qui ont jalonné l'histoire. Cette bestialité a atteint de nos jours un stade de raffinement jamais égalé pour imposer la suprématie des WASP*5 sur le monde, au détriment du reste de l'humanité.

Manipulation des cerveaux par des produits chimiques

Parallèlement à la course aux armements, l'Etat le plus « civilisé » de la planète s'est lancé dans des expériences diaboliques pour maitriser le cerveau de l'homme et le manipuler à sa guise, que ce soit par la propagande distillée par les médias, et au moyen de produits chimiques inoculés volontairement ou à l'insu des individus ou groupes visés. Ainsi, une expérimentation d'aérosol de LSD fut menée secrètement en 1951 sur le village français de Pont-Saint-Esprit par la Division des Opérations Spéciales de l'US Army*6. Cette opération menée sous le nom de code « Opération Span » permit à la CIA d'étudier le comportement de « folie collective » qui s'est emparée des villageois sous l'effet du LSD. Comme le note Hank P. Albarelli, « Dès le début des années 1950, la compagnie Sandoz Chemical alla jusqu'à promouvoir le LSD comme possible arme secrète de guerre chimique pour le gouvernement étasunien. Le principal argument de vente était qu'une petite quantité dans les réservoirs d'eau ou pulvérisée dans l'air pouvait désorienter et rendre psychotique les soldats d'une compagnie entière en les laissant inoffensifs et incapables de se battre. »Dans son enquête sur la recherche pour utiliser le LSD comme arme offensive, Albarelli affirme que l'armée a drogué, à leur insu, plus de 5.700 militaires US entre 1953 et 1965. Pour sa part, la CIA a expérimenté à grande échelle le LSD et d'autres drogues à travers des contrats secrets avec plus de 325 établissements d'enseignement supérieur, universités et instituts de recherche aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, impliquant près de 2500 sujets supplémentaires*7. Dès lors, comment ne pas se poser des questionnements sur le comportement anormal, ou du moins très suspect, de prétendus « djihadistes ou islamistes » manipulés sous l'effet de drogues spécifiques, éprouvées depuis des décennies, par les services spéciaux de la CIA et du MI6, pour commettre des attentats très suspects mais non moins spectaculaires ? Ces opérations (New York, Madrid, Londres, Paris, Nice? et bien sûr Afghanistan, Irak et Syrie) n'ont-elles pas été programmées et manipulées de toutes pièces dans le but d'attiser au maximum les haines et la désunion des peuples, toujours dans le but d'assouvir leur besoin de domination planétaire ?

Terreur contrôlée au moyen de virus artificiels

L'expérience de la CIA ne s'arrête pas là : Les archives du Sénat US révèlent que pour semer une terreur contrôlée, les laboratoires du Département de la Défense US ont confectionné artificiellement, vers le début des années 1970, le virus du SIDA. C'est d'ailleurs de ce même laboratoire qu'ont été envoyés les lettres contenant de l'anthrax après les attentats du 11/9/01. Ces mêmes archives ont révélé que le virus du SIDA, associé au vaccin de la variole*8 a été injecté chez des millions d'africains noirs en 1977 et injecté en 1978 avec le vaccin contre l'hépatite A « modifié » à 2000 homosexuels de race blanche dans le cadre d'une opération baptisée « Opération Trojan Horse », au Centre de Contrôle des Maladies Infectieuses et au centre de collecte de sang à New York. Cette opération faisait suite à une réunion du Bilderberg Group*9 en 1969. Elle visait un double objectif : réduction démographique de certaines populations (Afrique noire) et essai d'une arme biologique. Le Groupe de Bilderberg a été créé à l'initiative de la CIA et du MI 6 dès 1952. Ce Groupe, sous contrôle de la CIA, est considéré comme un gouvernement mondial occulte et réunit les principaux dirigeants industriels, financiers et des Etats du BAO*10. C'est au cours de ces réunions annuelles que sont décidées les orientations stratégiques, comme la programmation des guerres, l'initiation des crises économiques ou l'inverse, les fluctuations monétaires ou boursières majeures, le prix du pétrole et autres matières premières. C'est là aussi qu'est décidée la gestion démographique de la planète. Les décisions stratégiques sont prises par le noyau central de ce Groupe (Advisorycommittee), composé d'une dizaine de personnes exclusivement WASP. Dans leur « projet pour le nouveau siècle », les USA se sont donnés pour objectif de reconstruire les défenses de l'Amérique. Leur stratégie consiste à « préserver et accroitre la position comme seule superpuissance militaire prééminente, pour une durée à venir aussi longue que possible ». Il s'agit pour eux de conserver leur supériorité stratégique, par la création de tensions permanentes, en faisant jouer à certains Etats, le rôle d'idiots utiles. C'est le cas de l'Arabie Saoudite, du Qatar, d'Israël, de la Corée du Nord, l'Ukraine, la Turquie et de la France devenue, après Jacques Chirac, la caisse de résonnance et de promotion de la politique US, aussi bien au Moyen-Orient qu'en Russie.

En 1829, un capitaine anglais, du nom de Bedford H. Wilson, compagnon d'armes du révolutionnaire sud- Américain Simon Bolivar, émit un jugement prémonitoire sur les Etats-Unis : « Plus je vois ce pays extraordinaire, plus je suis stupéfié des grands progrès qu'il fait et qu'il continue de faire. Quelque jour, peut-être, il se démembrera ; je le désire pour le bien de l'humanité. Sinon, ce colosse sera encore plus terrible que les hordes de la Russie. Son ambition dépasse ses progrès ; elle est plus vaste que son territoire. Il ne sera satisfait que lorsqu'il sera le maître des destinées du monde »

* Avocat

*1 Classifiés par le chimiste russe Mendeleïev en fonction de leurs masses atomiques.

* 2 la vitesse de la lumière étant de 300 000 km/s

* 3 Organisation Mondiale de la Météo

* 4 Selon le World Ressources Institute

* 5 White Anglo-Saxon Protestants

* 6 basée à Fort Detrick, Maryland

* 7 http://www.voltairenet.org/article164442.html.

* 8 L'AIDS-lacedsmallpox vaccine

* 9http://www.syti.net/Organisations/Bilderberg.html

* 10 Bloc Américano Occidental