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Investissement : la réussite est collective et l'échec est individuel

par Mostefa Zerouali

«Il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs». Marcel Proust.

Les périodes de vaches maigres et la saison d'épis secs et vides entament dangereusement la santé économique et financière de l'Algérie. Après une bonne quinzaine d'années d'aisance et de faste, le pays se retrouve telle une cigale face aux défis d'un avenir incertain et de menaces réelles sur tous les plans.

D'un côté, les ressources naturelles qui assuraient une certaine sécurité économique s'épuisent et se réduisent drastiquement. Elles subissent de plein fouet, non seulement, la baisse généralisée des cours des matières premières à l'international, mais également la concurrence de nouveaux arrivants et de nombreux concurrents sur les créneaux, dont le pays, demeurait plus au moins compétitif jusqu'à un passé très récent.

De l'autre côté, aucune stratégie d'investissement n'a été appliquée pour mettre en valeur et pérenniser l'économie du pays. Le trade généralisé qui caractérise les rapports du pays avec ses partenaires a siphonné, parfois de façon illégale, des ressources gigantesques et a réduit à néant toutes les tentatives de construction économique pérenne. Les efforts d'investissement public portaient sur des projets d'infrastructures de base dont l'impact économique et le rendement réels n'apparaîtront que si la sphère industrielle et la diversification des activités suivent.

À travers cette analyse, nous nous efforcerons d'examiner objectivement les possibilités de développement d'une stratégie cohérente, adaptée aux contraintes réelles du pays, à même de mettre en valeur certains avantages absolus et intégrant dans un cloud vertueux l'ensemble des avantages comparatifs dont dispose l'Algérie.

Même si certains de nos compatriotes expriment des opinions plus au moins pessimistes et remettent en cause les tentatives et les efforts de développement déployés par les pouvoirs publics durant plus de dix-sept ans, notamment au vu de certains paramètres macroéconomiques et indicateurs de développement social et humain, personnellement, je pense que plusieurs facteurs et de nombreuses mesures sont plutôt favorables et très positives.

Nous ne savons certes pas encore coordonner nos plans et nos actions. Nous ne réglons certes toujours pas nos cordes sur la même musique afin de rendre plus fluide nos mélodies économiques. Nous réagissons certes encore aux impératifs ponctuels et temporaires. Nous traitons certes jusqu'à présent les symptômes de nos pathologies et nous occupons peu de faire un diagnostic efficace pour déterminer le mode et le protocole de soins traitant l'origine du mal.

Mais nous disposons d'atouts et de facteurs permettant de concocter des combinaisons infinies de plans et d'actions si nous arrivons un jour à agir comme une troupe dont les éléments se sont exercés pendant de longues années à synchroniser leurs pas et leurs mouvements. Nos instruments musicaux sont si riches et si diversifiés que nous sommes capables non seulement de jouer les musiques du monde, mais également de composer des partitions originales et spécifiques. Nous sommes si jeunes et si vigoureux que nos réactions, si bien canalisées et orientées de façon réfléchie, pourraient nous éviter bien des pertes de temps et de ressources. Notre mal n'est pas incurable au vu des multiples rebonds constatés par le passé et au vu des facteurs prospectifs de ce gigantesque espace même si ses symptômes sont violents et douloureux.Un bon diagnostic conduirait à la bonne thérapie et à la disparition rapide de la pathologie.

L'échec est meilleur formateur, dit-on !!! Nos échecs précédents doivent nous servir de cahier d'essai et de brouillon pour mieux disserter et tenir ses livres de classe. Nous avons pendant plus d'un demi-siècle «gribouillé» et essayer de produire quelque chose qui s'est avéré insuffisant et fortement immature.

Logique !!! Nous sommes si jeunes et avons si peu d'expérience, surtout après tant d'années d'occupation et de souffrances sous le colonialisme, que nos démarches aboutissent à des résultats décevants, inefficaces et inefficients. Comme des enfants d'école primaire, nous avons écrit, crié, bougé et agit dans l'anarchie infantile et dans la précipitation, parfois dangereuse, de la jeunesse. Nous en avons payé le prix et continuons à le faire tout en grandissant. Il serait temps de mettre un peu d'ordre, d'organisation, de planification et d'orthodoxie dans l'esprit de cette nation qui est devenue adulte et totalement mature par les souffrances et les douleurs. Il serait temps de faire une pause, un break et une méditation sur notre parcours pour en faire un bilan objectif et sans concessions ni complicité.

Faire un constat, souvent amer, est chose facile. Mais réaliser une analyse pertinente, identifier les causes et les conséquences et apporter des propositions et des solutions smart n'est pas évident, surtout qu'il ne s'agit pas d'une sphère cartésienne ni d'un calcul numérique quantifiable.

Stabilité juridique et législative : le premier levier de pérennisation des investissements.

L'investissement a toujours eu de l'aversion pour les risques, l'aléatoire et la volatilité. Il se trouve que la première phase de tout investissement n'est autre que l'étude et l'analyse du cadre juridique et législatif de l'environnement dans lequel il sera réalisé. Il s'avère que notre cadre juridique et législatif est, non seulement, fortement volatile et instable, mais aussi, sujet à des interprétations vagues et incohérentes, malgré l'existence de toute une armada des textes et règlements y afférents.

En effet, le nombre impressionnant de modifications et d'amendements apportés au cadre juridique et législatif régissant l'investissement en Algérie dénote d'une forte instabilité qui pourrait dissuader les investisseurs les plus tentés. Le changement de règles du jeu dans ce domaine pousse les anciens investisseurs à anticiper un impact négatif sur leurs investissements et à réduire leur présence au minimum. D'où cette concentration du trade comme meilleur mode de gestion des relations avec l'Algérie. Ceci pousse également les investisseurs potentiels à éviter tout engagement sur le moyen et le long terme avec notre pays. L'absence de visibilité, même avec l'un des taux de rentabilité les plus élevés du pourtour méditerranéen, conduit ces opérateurs à privilégier nos voisins dont le cadre d'investissement est meilleur et leur permet d'être également à proximité du marché algérien qu'ils ciblent en trade de l'autre côté de la frontière.

Par ailleurs, cette instabilité assimilée à la volatilité et à l'absence de visibilité est souvent confirmée comme de l'anarchie au vu de certains conflits entre l'Algérie et des investisseurs internationaux. Le changement de règles,sensées être stables dans le temps, démontre une certaine approximation et immaturité dans la conception, l'élaboration, la modification et même dans l'applicationde l'ensemble du cadre juridique et législatif qui encadre le processus d'investissement en Algérie.

L'examen de certaines expériences réussies à travers le monde prouve que la stabilité du cadre juridique et législatif, sa séparation nette et claire du cadre juridique et législatif politique, sa clarté et sa cohérence avec les normes juridiques internationales et enfin son adaptation aux impératifs de l'internationalisation des activités visées font le lit d'un développement serein et pérenne.

Réfléchir à la conception, l'élaboration, l'adaptation, la modification et à l'application d'un cadre juridique inspiré des pratiques internationales en la matière permettra de mettre le pays au même niveau que nos concurrents directs et indirects vis-à-vis des investissements structurants, donnera des garanties rassurantes aux promoteurs potentiels et à leurs bailleurs de fonds et constituera le premier signal positif à lancer à la direction des grands groupes mondiaux pour intégrer notre pays et ses avantages absolus dans leurs divisions et leurs cercles stratégiques.

Des textes ayant déjà fait leurs preuves en termes de justesse, de pertinence et de stabilité existent déjà notamment ceux qui régissent les investissements internationaux. Nous pouvons nous en inspirer et les intégrer à nos spécificités pour donner du crédit et des gages de sécurité à d'éventuels investisseurs intéressés. Je pense en particulier aux cadres juridiques de l'OMC, de la CCI, de certains pays qui ont réussi leur intégration au système mondial de captation des IDE. Mettre une équipe de professionnels qualifiés du droit international en général et du droit économique international avec comme objectif de doter le pays d'un cadre cohérent et sécurisant pour l'Algérie et pour les éventuels promoteurs ciblés.

Moderniser l'administration : un gage de transparence, d'efficacité et d'efficience.

Après le cadre juridique, le deuxième facteur qui pourrait dynamiser les efforts d'investissements en Algérie serait bien la modernisation de l'administration et des services qui lui sont liés. En effet, de nombreuses améliorations des services administratifs sont impératives pour espérer le retour des investisseurs et l'aboutissement de leurs démarches, nombreuses et complexes, dans des conditions acceptables et maîtrisées.

Les paramètres pris en considération par les organismes internationaux de classement des économies en termes d'attractivité à l'investissement et au doing-business sont constitués en grande partie de normes liées à l'administration et de ses services. Si l'administration n'arrive pas à considérer l'investissement comme un acte de business attractif, rentable et aboutissant systématiquement à enrichir les investisseurs et continue toujours à la considérer comme un acte de développement économique et social tels les actes régaliens de l'État, il y aura toujours un cran de retard et une subjectivité, et parfois de l'excès de zèle, envers les promoteurs de l'investissement.

La proximité du service administratif, sa disponibilité, sa transparence et sa modernisation à travers l'intégration d'outils et de moyens d'accès, d'exploitation et de diffusion d'une information fiable sont à même de réduire les délais nécessaires à l'aboutissement de l'acte d'investissement, et ainsi, améliorer l'attractivité du pays.

L'administration du foncier et ses différentes annexes (délivrance de titres de concessions ou de propriétés, célérité des mutations foncières, enregistrement des garanties bancaires frappant le foncier, délivrance des permis de construire et/ou des certificats de conformité), l'administration fiscale et douanière (application uniforme des décisions relatives à l'investissement, accompagnement de la réalisation et de l'exploitation avec souplesse et professionnalisme, facilitation des démarches fiscales et douanières et de l'accès aux textes et à leur interprétation, simplification ou libéralisation des opérations avec l'étranger pour les opérateurs industriels dont la balance de devises est positive, etc.), les organes d'investissement appartenant à l'État (DPME, ANDI, FNI, certaines institutions financières appartenant à l'État) sont les principaux rouages à traiter pour accélérer l'acte d'investissement et préserver la pertinence et les conditions de concrétisation de son choix d'investissement.

Enfin, la coordination, le raccordement, le partage et l'échange des données de ces administrations sont un autre élément à revoir pour améliorer le niveau de fiabilité, de cohérence et d'efficacité de l'application des orientations publiques en matière de services administratifs. Ceci permettra également d'éviter de nombreuses contradictions et failles dont souffre l'action des pouvoirs publics notamment certains problèmes fiscaux, para fiscaux, douaniers et surtout de blocages dus à des comportements d'individus malintentionnés et isolés.

L'accès en plusieurs modes à l'information détenue par ces différentes structures administratives peut être géré de façon parfaitement sécurisée en octroyant des accès en mode consultation, en mode écriture, en mode modification, en multimodes. Les anomalies et contradictions seraient beaucoup moins fréquentes et beaucoup plus faciles à détecter qu'auparavant. L'informatisation permet également une meilleure manipulation et exploitation de l'information produite pour orienter les actions et les politiques de développement économique du pays.

Les investissements consentis dans ce domaine seraient rapidement récupérés à travers les économies réalisées sur les délais d'aboutissement de l'acte d'investissement, sur la stabilisation des conditions et des paramètres de sa réalisation et éventuellement, sur les revenus que la commercialisation de l'information aux opérateurs économiques pourrait rapporter. Si nous nous amusons à actualiser les retombées futures d'une administration moderne et bien outillée sur les recettes de l'État et sur le degré de satisfaction du contribuable, nous serions certainement surpris !!

Développement socioéconomique et culture internationale du business : clarifier les rôles ?

En Algérie, nous avons toujours voulu faire du développement socio économique en nous basant sur nos richesses pétrolières et gazières, mais à aucun moment nos choix n'ont porté sur d'autres créneaux et secteurs vertueux notamment la géographie du pays et l'individu algérien qui constituent pourtant des piliers tout aussi solides que le secteur pétrolier et pétrochimique.

Le pays, immense comme un continent, dispose d'une géographie aussi riche, sinon plus, que celle de plusieurs pays voisins et/ou lointains dont le développement, bien pensé et encadré par la technicité convenable, donnerait des résultats aussi positifs que les résultats réalisés par lesdits pays. Ce n'est pas prophétique ni sorcier d'identifier ces aspects géographiques capables de rivaliser avec le gaz et le pétrole en termes de performances économiques. Il suffit de regarder autour de soi pour constater que certains aspects qui constituent des avantages comparatifs chez certains pays sont en réalité des avantages absolus en Algérie.

Les énergies renouvelables et en particulier, solaire et éolienne, le tourisme notamment saharien et côtier, l'agriculture spécifique notamment certains produits très demandés à l'international (safran, spiruline, plantes médicinales et fruits du climat continental et saharien), la proximité de l'Algérie avec des marchés importants (l'Europe et l'est de l'Asie, via la méditerranée) et prometteurs (l'Afrique, par voie terrestre), le secteur des mines et notamment celui des terres rares dont l'Algérie dispose d'un potentiel immense. En effet, il suffirait de réorienter massivement les actes d'investissement public et privé vers certains créneaux structurants ou faisant partie d'une chaîne du business international avec ces espaces géographiques pour les voir se développer aussi rapidement et fortement que le secteur pétrolier et pétrochimique. L'amélioration des conditions du business attirera les investisseurs les plus réticents et permettra des partenariats gagnants-gagnants entre les nationaux et les étrangers ou entre les opérateurs privés et les opérateurs publics.

Par ailleurs, l'individu algérien, avec toutes les tares qu'il traine et avec sa fierté légendaire, est un être combatif, compétiteur et capable de relever les défis les plus difficiles. Individuellement, il a fait preuve de ses capacités et de son génie à travers des milliers de «success-story» et de nombreux exploits dans des environnements différents et divers où les conditions étaient favorables à son épanouissement (entreprenariat, médecine, management, NTIC, sciences, recherche, ingénierie et construction, sport et musique, etc.). Socialement, la démographie du pays est également en situation avantageuse et sa jeunesse est un avantage comparatif.

L'enseignement et la formation dans lesquels le pays a fortement investi pendant ces cinquante années d'indépendance ne sont toujours pas capitalisés et les retombées sur les performances collectives restent limitées. Si nous rajoutons à cela, cette tendance de l'économie mondiale à une nouvelle révolution industrielle construite autour du génie humain et sa matière grise, nous pouvons affirmer que le potentiel est beaucoup plus important que ce que pourrait permettre l'industrie pétrolière et pétrochimique.

Ce qui lui manque probablement, c'est cette discipline et cet effort collectif, cette coordination des actions et ce travail d'équipe orientés vers un objectif commun et permettant une réussite collective beaucoup plus importante, plus efficace et plus efficiente que les succès individuels réalisés séparément. Sortir de ce sport individuel consistant à courir ou à naviguer seul et aller vers des actions communes, des mesures coordonnées et des investissements collectifs pourrait nettement améliorer les niveaux de productivité du pays tout entier.

Cependant, nous ne sommes probablement pas encore conscients que les investissements aiment bien les taux de rentabilité exceptionnels et les niveaux de rendements tentants, mais ils préfèrent la clarté, la visibilité, la sécurité et les perspectives maîtrisées. Au mieux, les décideurs feront toujours un arbitrage entre faire du business ou du développement économique ou relier les deux judicieusement. En Algérie, l'état d'esprit macroéconomique doit évoluer et déterminer une combinaison optimale entre un état régulateur et un état opérateur, entre un état chargé du développement socio économique de tout un pays et un état qui doit garantir l'environnement favorable au business cohérent avec ce développement socioéconomique.

Techniquement, il est possible de faire les deux sans pour autant les mélanger ou remettre en cause l'un des deux, car dans la réalité, il s'agit d'un effort dual où l'un permet à l'autre de s'améliorer. Dans des termes simples, notons que les revenus permettant le développement socio économique sont prélevés sur les revenus provenant du business et les revenus engrangés par le business sont fonction du niveau du développement socioéconomique d'un pays. Un citoyen développé du point de vue socio économique est un client rentable pour le business, un assujetti conscient et discipliné pour la communauté, un militant et nationaliste fidèle à son pays et enfin un potentiel positif de développement socio économique futur. Un citoyen bien développé a par définition un niveau d'équipement plus important, un niveau de consommation plus rentable, un niveau de conscience et un sens de patriotisme plus élevés et in fine un potentiel de business et de développement socioéconomique plus intéressant pour l'investisseur et pour l'Etat.

Comment ? Par quoi commencer ?Le cercle vicieux est-il facile à briser ?

Des questions dont les réponses valent tout un avenir pour de nombreux pays et pourraient changer le destin de plusieurs nations. Mais avant d'essayer d'y répondre, je préfère en poser une autre : comment d'autres pays et d'autres nations semblables à notre pays et à notre nation ont pu sortir du sous-développement, atteindre en quelques décennies des niveaux de modernisation extraordinaires et réaliser des avancées significatives dans tous les domaines ?

En fait, cette question ne peut avoir une seule réponse et toutes les réponses seraient partielles, partiales, relatives et incomplètes. À mon avis, l'observation des expériences passées de certains pays ayant réussi leur transformation, l'examen des méthodes adoptées par certaines nations pour mener leurs stratégies, nous mènent à affirmer que les diverses réponses potentielles et probables pourraient converger vers quelques concepts dont de nombreux sont abstraits, qualitatifs et difficiles à mettre en application ou à mettre en œuvre. Certains penseront au régime politique et proposeront des réformes institutionnelles profondes. D'autres diront que les modes de fonctionnements doivent être revus et adaptés à nos objectifs. Il y en a qui évoqueront la justice et les institutions judiciaires, le système éducatif, de formation et d'enseignement, la recherche et le développement technique et technologique, la gouvernance des entités stratégiques du pays, etc.

Mais toutes ces réformes n'aboutiront jamais si notre état d'esprit ne change pas et que nous demeurons égoïstes, individuels, personnels, insociables, autarciques et chantons notre musique en solo. Aucune symphonie ne pourra être composée, jouée, chantée et applaudie avec un esprit solitaire, un gout unique, une seule vision et un scénario sans alternative ni avis différent du nôtre. La réussite d'un individu provient souvent, si ce n'est pas toujours, d'un mental solide et d'un esprit positif. Mais la réussite collective provient quant à elle d'un mental collectif synchronisé, d'un esprit d'équipe harmonieux et d'un travail d'équipe coordonné.

En Algérie, nous avons progressivementperdu de nombreux fondamentaux de l'alphabet social et le sens des vraies valeurs tel que l'intégrité, l'honnêteté intellectuelle, l'intérêt commun, le bien de la collectivité, le sacrifice, le travail, la justice sociale et, par-dessus tout, nous ne maîtrisons pas encore les automatismes et les mécanismes de construction de teams pluridisciplinaires ni les réflexes et les modes de fonctionnement collectif et encore moins les clefs où la réussite du groupe signifierait une meilleure réussite individuelle. Inverser cette tendance qualitative impactera inéluctablement notre destin et changera définitivement notre avenir.

Les meilleurs chaînons à cibler, de préférence, simultanément seraient l'éducation, la justice et la gouvernance. Henry Ford disait que : «Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès et travailler ensemble est LA RÉUSSITE». À méditer !!!