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annoncé depuis quelques jours, la Fédération algérienne de football (FAF) a
publié, samedi sur son site internet, un long communiqué dans lequel elle a
apporté un récapitulatif de l'ensemble des évènements liés au recours de la
fédération, dans l'affaire du match retour des barrages du Mondial-2022,
Algérie-Cameroun à Blida, au cours duquel l'arbitre gambien Bakary Gassama a directement influé sur le résultat du match (1-2,
match aller 0-1) et l'élimination donc de l'Algérie. Restée muette pendant
toute cette période, la FAF juge aujourd'hui que la réponse de la commission
d'arbitrage de la FIFA, en date du 6 mai 2022, «ne répondant aucunement aux
demandes introduites dans le dossier» et qu'elle est «toujours dans l'attente
d'une suite claire et objective» à la réclamation introduite auprès de la FIFA.
La FAF «s'est fait un devoir et un principe de saisir la FIFA, pour mettre
toute la lumière sur ce qu'elle considère comme un arbitrage suspect de la part
de l'arbitre de ce match et de son impact sur son issue», a expliqué l'instance
de Dely Brahim. Par ce communiqué, un peu tardif il
faut l'avouer, la FAF espère surtout éclairer l'opinion sportive, en général,
et les supporters de l'équipe nationale, en particulier, afin de «mettre un
frein aux spéculations dont certaines ont dépassé le cadre purement sportif et
réglementaire, au sujet de la réclamation relative à l'arbitrage» de ce match,
souligne encore la fédération. «En dehors des éléments d'ordre technique en sa
possession et qu'elle a introduits, dont des vidéos et le rapport d'expertise, la
FAF n'a jamais reçu la moindre pièce ou toute autre preuve matérielle (sous un
quelconque support) d'une tierce partie afin de la verser dans son dossier de
réclamation», a ajouté l'instance fédérale. Pour rappel, la FAF a reçu le 7 mai
dernier un courrier de la commission des arbitres de la FIFA relatif à sa
réclamation concernant les incidents dus à l'arbitrage du Gambien Bakary Gassama, et que ces incidents «ont été examinés avec soin
par les deux arbitres vidéo». La FAF relève, par ailleurs, qu'une agence
spécialisée et reconnue qualifie, via son propre barème, l'arbitrage de ce
match «d'anormal», regrettant au passage le manque de pièces matérielles de la
FIFA.