Makhlouf l'un des plus anciens quartiers de la ville de Chéria serait une menace pour ses habitants, en raison des récurrentes crues parfois meurtrières d'oued Abla. Et pour cause, les nombreuses constructions illicites érigées sur les rives dudit oued qui, selon les urbanistes, nécessite des travaux d'aménagement, en sus de la rénovation des conduites d'assainissement. Une opération de réhabilitation estimée en millions de dinars, sur une distance linéaire de près de 3,5 km. Traversant la localité.

Le quartier Makhlouf comprend quelque 1.400 habitations anarchiques. De son côté les services de la DUACont révélé l'existence d'un plan pour la réhabilitation dudit quartier sur une superficie de 11ha pour un montant de 400 millions de DA, sauf que le programme en question n'a jamais été lancé et les habitants de la cité sollicitent les autorités de la wilaya pour la relance, afin d'épargner les citoyens d'une quelconque catastrophe due aux inondations. Le dossier de la protection des villes des inondations a mis à contribution le Trésor public en mobilisant des sommes colossales (plus de 7 milliards de DA, au profit de 14 communes. Or les inondations continuent de causer d'importants dégâts matériels, notamment sur les infrastructures routières et les constructions. Certains ensembles d'habitations collectives sont construits dans des zones considérées comme inondables. Plusieurs agglomérations sont traversées par des cours d'eau et les risques des crues augmentent avec l'arrivée de la saison des pluies, outre la défectuosité des canalisations d'évacuation des eaux pluviales, les oueds sont, pour la plupart, obstrués par des milliers de tonnes de déchets.