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Ténès: Le curage des oueds se poursuit

par Bencherki Otsmane

L'opération lancée la semaine passée pour le curage des oueds traversant la ville de Ténès, comme l'oued Allala, l'oued Tifiles et un certain nombre de zones identifiés comme «points noirs», se poursuit à un «rythme accéléré», a-t-on appris des services de la voierie de la commune de Ténès. Une opération similaire a été lancée jeudi dernier pour toucher d'autres villes et villages de la daïra de Ténès à l'instar de la localité de Soualmia, relevant de la commune de Sidi Akkacha, qui longe la RN 19. Le lit de l'oued Boukhendek et de plusieurs autres cours d'eau regorge de divers détritus. Des équipes relevant de plusieurs directions de wilaya, agences et offices (Direction des Travaux Publics, Direction des Ressources en Eau Office nationale de l'assainissement, Algérienne des eaux), ainsi que des entreprises privées bénévoles font partie de cette opération de nettoyage qui vise l'enlèvement de détritus et d'ordures de tous genres, amassés et mélangés à la vase formant ainsi un véritable obstacle empêchant les eaux pluviales de suivre librement leur course naturelle.

L'opération va permettre de nettoyer les oueds des déchets ménagers et solides, des décombres et résidus, entassés sur leurs lits et leurs berges, en prévision de la période automnale, afin d'éviter les inondations, nous a indiqué le chef de daïra de Ténès. Et de rappeler celles de 2001 qui ont frappé de plein fouet toute la zone à l'est de la ville de Ténès où les eaux ont tout emporté sur leur passage. Il y avait même eu mort de personnes. Il s'agit de la deuxième phase d'une vaste opération portant réhabilitation, curage et nettoyage des oueds qui traversent les principales zones de la wilaya de Chlef, nous dit-on.

«Les communes relevant du Nord de wilaya sont les plus exposées à d'éventuelles inondations en raison de la nature du relief et de la présence de beaucoup d'oueds et de cours d'eau qui viennent de l'intérieur des terres. Toutefois même si ces opérations sont salutaires, elles ne peuvent à elles seules constituer une panacée, d'où la nécessité d'élaborer un nouveau plan d'aménagement du territoire pour anticiper toute inondation et surtout éviter des dégâts humains.