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ASM Oran: Blocages à tous les niveaux

par M. Zeggai

La rumeur relative à la reconduction de l'entraîneur Hadj Merine s'est avérée non fondée et jusqu'à l'heure actuelle, rien n'a été décidé d'une manière officielle. La raison ? Le jeune coach a conditionné son retour par la régularisation de ses arriérés (deux mois de salaire impayés) et un engagement concret pour la nouvelle saison. «Certes, j'ai eu une conversation avec Saâdoun Mohamed «Moumouh» qui m'a donné des garanties quant à mes salaires du nouvel exercice. J'ai eu également une entrevue avec Merouane Baghor. Tout cela est resté au stade de la discussion», nous a affirmé Hadj Merine hier. Nous avons appris d'une autre source que l'entraîneur en question ne peut pas attendre plus car il risque de perdre ses contacts avec d'autres équipes d'autant plus que la plupart des clubs ont déjà entamé la préparation. A ce propos, la situation semble pleine de confusion en raison des tensions internes entre certains dirigeants, surtout après «le départ du gardien de but Boukrih, libéré par la CNRL et signataire au CSC», nous a-t-on fait savoir. Là, on vient d'apprendre que l'ASMO ne veut pas lâcher prise puisque la direction asémiste vient d'envoyer des documents pour annuler la libération automatique du jeune keeper. Ainsi donc, la direction du club oranais, dont l'équipe a échoué dans la course à l'accession en Ligue 1 dans les dernières journées de la compétition de la saison écoulée, est sur le point de commettre les mêmes erreurs.

En attendant, certaines sources affirment que si la venue de Hadj Merine ne se concrétise pas, l'on se dirige vers la piste de Salem Laoufi, lequel pourrait faire son come-back. Mais, cette décision ne fait pas l'unanimité chez de nombreux dirigeants, notamment après la guerre des déclarations interposées entre le président du CSA et l'ancien coach du WAM. Un véritable casse-tête à régler dans la mesure où l'ASMO est en retard dans la préparation. Pour le moment, tout est bloqué avec la saignée au sein de l'effectif, les dettes et le manque de moyens financiers. Quand va-t-on tracer la feuille de route et le programme de préparation du nouvel exercice qui débutera le 8 octobre prochain ? Avec quel effectif l'ASMO va-t-elle reprendre la compétition ? Voilà un dossier épineux étant donné que le championnat ne s'annonce pas de tout repos pour le team oranais. Décidément, rien ne va plus à l'ASMO et contrairement à sa réputation, la maison du club formateur n'est plus paisible. Sa direction est appelée à faire face à une situation administrative non moins gravissime avec cette crise financière qui secoue le club et surtout le manque de sponsors, en plus des mesures administratives l'ayant tant pénalisé comme essentiellement l'interdiction de recrutement dont il fait l'objet. Pour éclairer l'opinion publique, nous avons essayé de prendre attache avec Lahouari Benamar, le manager de l'équipe, mais en vain, tous nos appels furent voués à l'échec. Reléguée en Ligue 2 à l'issue de l'exercice 2015-2016, l'ASMO ne semble guère aujourd'hui avoir le profil nécessaire pour prétendre à l'accession parmi l'élite, dans un championnat encore plus difficile, composé de deux groupes (Centre-Ouest et Centre-Est).