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El-Bayadh: Des points noirs et des instructions pour y remédier

par Hadj Mostefaoui

Les habitants de la cité des 400 logements située à plus de 10 kilomètres du centre ville du chef lieu de la wilaya n'ont pas mâché leurs mots pour transmettre tout un chapelet de doléances au premier responsable de la wilaya, lors de sa première sortie sur le terrain. Une cité fraichement occupée par ses locataires, mais dépourvue d'équipements les plus élémentaires à savoir, une école primaire, de transport scolaire pour leurs enfants en cette veille de rentrée scolaire, les conduisant à subir le dictat des chauffeurs de taxis, qui demandent plus de 200 DA pour la course. La cité croule sous le poids des ordures ménagères et est envahie par les scorpions et de reptiles en raison de sa proximité avec la montagne Bouderga, disent encore ses habitants. Ces derniers ont dénoncé la qualité du cadre de vie de leur cité enclavée, oubliée et marginalisée, et le sort réservé à leurs enfants qui seront contraints, qu'il pleuve qu'il neige ou qu'il vente, de parcourir plus de douze kilomètres à pied pour rejoindre leurs établissements scolaires respectifs. En réponse aux nombreuses sollicitations des citoyens de cette cité, Mr Farid Mohamedi, premier responsable de la wilaya s'est montré rassurant en leur déclarant qu'il mettrait tout en œuvre et ceci dans les toutes prochaines semaines afin d'alléger leurs maux. Cette cité devait- il souligner bénéficiera incessamment de tous les équipements socio-éducatifs et culturels au même titre que le reste des autres agglomérations du chef lieu de la wilaya. C'est tout un ensemble d'équipements adéquats dont la réalisation sera entamée en urgence. Une école primaire, un CEM, un bureau de poste, un centre de santé, ainsi que des locaux commerciaux et un marché seront très prochainement inscrits et les travaux lancés.

Des recommandations fermes ont été données au responsable du secteur des équipements et de l'urbanisme afin d'inscrire en priorité l'ensemble de ces projets sur son agenda.

Au début de sa tournée en début de matinée de samedi, le wali s'est rendu à la résidence universitaire «Nour Bachir ?de 2.000 lits où il n'a pas caché sa surprise en découvrant l'état de délabrement très avancé dans lequel elle se trouve avec des chambres aux murs fissurés, des douches inopérantes en raison de la détérioration de l'ensemble de la tuyauterie et pire encore l'état indescriptible des espaces verts envahis par les mauvaises herbes et servant de dépotoirs. Ce qui a le plus retenu l'attention du wali, demeure incontestablement l'absence de chauffage central, sachant que la saison hivernale pointe déjà du nez dans une région réputée pour ses hivers longs et rigoureux. Le wali n'est allé avec le dos de la cuillère pour exprimer sa colère et d'ordonner au responsable du centre universitaire d'entamer dans les délais le plus cours l'ensemble des travaux de maintenance, sachant qu'un reliquat financier d'un montant de 19 millions de DA est disponible pour améliorer les conditions de séjour de la population estudiantine. Sur son itinéraire, le wali s'est rendu sur le chantier de construction d'un nouveau CEM de 600 places, dont la date de réception est fixée pour le début du mois de janvier de la prochaine année. Un établissement implanté dans la nouvelle cité des 1.200 logements susceptibles d'êtres attribués à leurs bénéficiaires dans les toutes prochaines semaines. Désormais devait-il rappeler, les travaux de réalisation de nouveaux ensembles d'habitations devront aller de pair avec ceux des équipements sociaux et répondant favorablement aux besoins immédiats de ses habitants.