La campagne nationale de vaccination a été prolongée jusqu'au 16 septembre prochain et «l'Algérie réceptionnera quinze (15) millions de doses de vaccin anti-Covid-19 d'ici à mi-octobre prochain», a déclaré, hier dimanche, le directeur général de l'Institut Pasteur d'Alger (IPA), Fawzi Derrar. En effet, s'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, le DG de l'IPA a expliqué que la réception de cette importante quantité de vaccin anti-coronavirus intervient en application d'un accord passé avec le partenaire chinois, précisant que l'objectif premier du ministère de la Santé «est de vacciner 75% de la population avant la fin du mois d'octobre prochain».

Un objectif réalisable selon Fawzi Derrar, «au vu de la quantité de vaccins disponible, même si l'opération de vaccination reste tributaire de la volonté des citoyens à se faire vacciner et ainsi se prémunir contre le virus tueur », a-t-il souligné.

Le DG de l'IPA a également indiqué que son institut dispose d'un stock de sept (07) millions de doses, en plus des quantités distribuées aux directions de la santé des wilayas.

Au sujet de la vaccination des élèves et des étudiants, Fawzi Derrar a expliqué qu'il «n'est pas raisonnable de vacciner les élèves avant l'achèvement de l'opération de vaccination des personnels éducatifs, d'où la nécessité d'intensifier les campagnes de sensibilisation et la conjugaison des efforts de tous les secteurs pour la réussite de cette action d'intérêt public et d'une importance capitale». «Après cela, nous pourrons entamer la vaccination des élèves, puisque des études scientifiques ont démontré l'utilité du vaccin anti-Covid chez cette catégorie de la population», a-t-il souligné.

Mettant en garde contre l'apparition de nouveaux variants et d'une quatrième vague « qui reste du domaine du possible », le DG de l'IPA a insisté sur la « nécessité impérieuse de se faire vacciner pour éviter ce que le pays a vécu par le passé», ajoutant que «les règles de prévention et une vigilance de tous les instants doivent plus que jamais rester de mise».

Fawzi Derrar n'a pas exclu de rendre la vaccination obligatoire «si les objectifs tracés par les autorités sanitaires du pays ne sont pas atteints», a-t-il prévenu.