Lancés depuis plus de deux années, les travaux de protection de l'entrée nord de la ville de Tiaret contre les éboulements rocheux traînent toujours.

En effet, une enveloppe a été dégagée début 2019 par le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville d'un montant de 100 milliards de centimes pour trouver une solution définitive au sempiternel problème des éboulements rocheux à l'entrée nord-ouest de la ville de Tiaret, à hauteur du col de Guertoufa. Mais les travaux, qui consistent en l'installation de plaquages (pose de grillage et de tiges) et le broyage des gros blocs de pierre sur une distance de quatre kilomètres afin de stabiliser les parois rocheuses et éviter ainsi les éboulements, n'avancent pas au rythme souhaité par les usagers de la route de ce tronçon routier névralgique, sur la RN 23 reliant Tiaret à Oran.

Les travaux de protection des falaises du col de Guertoufa, sur une distance de 4 kilomètres, sont à l'arrêt depuis plusieurs mois.

Supervisés par le bureau d'études «Saeti», appuyé par le laboratoire d'Oran (LTPO), les travaux consistent en la pose de grillage, déroctage (pulvérisation des gros blocs de pierre), la pose de tiges, fixation et stabilisation de roches.

Plusieurs éboulements rocheux ont déjà été enregistrés sur ce tronçon, véritable coupe-gorge pour les automobilistes, le dernier en date remontant à mai 2019 quand des gros blocs de pierre se sont détachés pour débouler sur la chaussée, obligeant à sa fermeture pendant près d'une semaine et la circulation détournée.