L'UE a retiré jeudi l'Algérie de sa liste
de pays dont les ressortissants sont autorisés à séjourner sur son territoire,
réduite à douze, dont la Chine avec une condition de réciprocité, a annoncé le
Conseil de l'UE dans un communiqué. C'est la deuxième fois que la liste est
actualisée depuis sa création il y a un mois. Elle comptait alors quatorze
pays, et la Chine sous condition. Elle est basée «en particulier» sur des
critères épidémiologiques et est soumise à une révision tous les 15 jours. Elle
précise les pays pour lesquels les restrictions aux frontières extérieures de
l'UE «devraient graduellement être levées». L'enjeu est important en cette
période de vacances estivales.
Des sources diplomatiques avaient indiqué
dès mercredi à l'AFP que le Conseil, l'instance qui regroupe les 27,
envisageait de retirer l'Algérie de la liste en raison d'une recrudescence des
contaminations de Covid-19. La recommandation adoptée n'est pas contraignante: chaque Etat membre reste responsable des
voyageurs qu'il laisse entrer sur son territoire. L'UE tente toutefois de se
coordonner pour maintenir la liberté de circulation au sein de l'espace
Schengen. Selon une des sources diplomatiques, le Maroc a été maintenu dans la
liste, mais le pays reste sous surveillance en cas d'aggravation de la
situation sanitaire. Les pays restants sur la liste sont:
Australie, Canada, Géorgie, Japon, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Corée du
sud, Thaïlande, Tunisie, Uruguay, et la Chine avec une condition de
réciprocité. Le retrait de l'Algérie suit ceux de la Serbie et du Monténégro.
Ainsi les Etats-Unis, la Russie, le Brésil ou l'Inde restent exclus.