Décidément, le stade du
18-Février de Biskra ne réussit pas au CR Belouizdad,
qui s'est incliné hier lors de la 19e journée du championnat de Ligue 1,
quelques jours seulement après avoir été éliminé des huitièmes de finale de la
Coupe d'Algérie par le même adversaire et sur la même pelouse. Cette fois, le
contexte était différent, mais cela n'a pas empêché les Biskris
d'arracher aux forceps la victoire. En effet, il a fallu attendre le temps
additionnel pour voir le match basculer en faveur des locaux, qui obtiendront
un penalty justifié, raté une première fois par Boukaroum,
puis inscrit par Mokhtar Hichem (90+9'), dans la confusion la plus absolue. En
somme, une très bonne opération pour l'USB, qui se redonne de l'air au
classement. A l'inverse, le CRB marque le pas et ne compte désormais que quatre
points d'avance sur la JS Kabylie, qui a largement dominé l'ASO Chlef à Tizi-Ouzou, grâce à Belgharbi
(13'), Bensayah (24) et Bencherifa
(56', 74'), contre un but pour les visiteurs signé Boulaouidet
(44'). Pour sa part, l'équipe en forme du moment, l'ES Sétif a confirmé sa
bonne santé à Ras El-Oued, où elle a battu le NC Magra
sur une réalisation de Bekachi (39'). Un succès
logique et mérité pour les Sétifiens, de plus en plus
impressionnants et qui s'installent provisoirement à la troisième place. De
leur côté, les Belabesiens, qui soufflent le chaud et
le froid, ont raté le coche cette fois à Alger devant le NA Hussein Dey, une
équipe qui n'a pas gagné depuis deux mois. Evoluant en supériorité numérique depuis
l'heure de jeu, l'USMBA avait pris l'avantage en début de seconde période par
Haddad (52'), avant de concéder le but égalisateur à dix minutes de la fin par Feraz, au grand dam des supporters de la Mekerra. Enfin, le Paradou AC, inconstant depuis belle
lurette, a chuté encore une fois sur ses terres, cette fois devant la JS
Saoura, qui n'avait pourtant rien d'un foudre de guerre. La seule réalisation
de la rencontre était l'œuvre de Yahia Chérif (20'), qui a permis ainsi à son
équipe de gagner quatre places au tableau. En revanche, le PAC flirte
dangereusement avec la zone des reléguables.