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Le cri de détresse d'un investisseur en direction des
autorités locales n'a pas été entendu par les autorités locales qui pour des
raisons inconnues n'ont pas réagi pour faire valoir la légalité face à
«l'informel et l'illicite». Il s'agit en fait d'un méga-projet
d'une valeur de 400 milliards qui est compromis par des «indus occupants» d'une
grande partie de l'assiette sur laquelle est projeté le projet qui connaît un
taux de réalisation de plus de 45 % sous le suivi d'un bureau d'études
portugais aux références internationales, a-t-on appris sur les lieux.
L'investisseur qui s'est engagé, il y a peine deux
années, dans la réalisation d'un centre de divertissement unique en Afrique,
selon l'étude, ne savait pas qu'un jour, il allait se retrouver confronté à la
«passivité» des autorités concernées, selon ses propos, malgré une décision de
démolition d'une construction illicite occupée par une famille qui remonte à 2014.
Pour le même terrain, a indiqué notre interlocuteur, «je paye 700 millions par
an de loyer au trésor public, alors que l'on exploite en face illicitement un
puits pour la vente de l'eau et un parking pour les véhicules lourds et légers
sans payer le moindre sous».
Pour vérifier les assertions de l'investisseur en question, nous avons contacté le chef de la daïra de Sidi Bel Abbès qui nous a confirmé tout ce qui a été avancé. En effet, a-t-il précisé, la famille qui occupe le site, objet du litige, «a refusé de libérer le terrain» et permettre l'avancement du projet. Le commis de l'Etat a ajouté que ladite famille «a refusé de troquer le terrain en question contre 03 logements sociaux». Le chef de daïra a souligné qu'il serait prêt à faire valoir la légalité sous le parrainage du nouveau wali Limani Mostafa. En attendant l'intervention des autorités locales, un projet, qui prévoit dans un premier temps au moins 300 emplois directs, est compromis. L'investisseur ne compte pas baisser les bras et s'apprête à saisir les plus hautes autorités de l'Etat et à leur tête le président de la République. |
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