Le
Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a fait part, hier sur sa
page Facebook, de la libération de plusieurs détenus ou poursuivis dans le
cadre de manifestations du Hirak. «Le verdict est
tombé au tribunal de Tlemcen et c'est la relaxe pour les manifestants accusés
d'attroupement et d'incitation à attroupement (affaire du 12 décembre) alors
que le procès a été renvoyé plusieurs fois avant sa tenue dimanche 9 février»,
annonce la page du CNLD. La publication précise que ces «42 personnes» ont été
«arrêtées le jeudi 12 décembre 2019» et «16 d'entre elles ont été placées en
garde à vue durant 72 heures (du 12 au 15 décembre)» avant d'être «présentées
devant le procureur du tribunal de Tlemcen». Au tribunal de Zemoura
(Bordj Bou Arreridj), le verdict prononcé concernant le procès du «détenu Laalami Chems Eddine dit Brahim»
et de «dix autres accusés» est de «deux mois de prison ferme contre Brahim Laalami et trois autres personnes et relaxe pour les
autres». Selon la même source, le procureur avait requis, le 9 février, «une
peine de 8 ans de prison ferme et une amende». Toujours selon le CNLD, «Brahim Laalami reste en prison» pour «deux autres accusations».
Par ailleurs, le CNLD annonce plusieurs procès à venir. «Plusieurs activistes
seront devant le juge du tribunal de Cherchell cette semaine», lit-on sur cette
page Facebook. «Lundi 17 février, aura lieu le procès de Anouar Rahmani, accusé d'atteinte à corps constitué pour ses
publications sur Facebook», de «Kais Ould Amar, accusé d'entrave au bon déroulement de
l'élection présidentielle», de «Zouaoui Mohamed,
accusé d'atteinte à corps constitué» et de «Amine Esselami,
accusé d'atteinte à l'intégrité du territoire national pour ses publications
sur Facebook». Selon la même source, le 18 février est prévu à la cour de
Biskra le «procès en appel du détenu Mohamed Amine Benalia,
condamné le 19 janvier dernier à 18 mois de prison ferme et 100.000 dinars
d'amende». «Mohamed Amine Benalia, étudiant, est
accusé par les services de cybercriminalité de Biskra d'atteinte à Abdelaziz
Bouteflika, atteinte à corps constitué et à l'unité nationale pour ses
publications sur Facebook». Aussi, le «19 février, aura lieu le procès de Oumira Mohamed, accusé d'entrave au bon déroulement de
l'élection présidentielle», affirme encore le CNLD.