Ayant bénéficié d'une formation au complexe
pétrochimique d'Arzew en prévision de l'ouverture de la raffinerie de pétrole
brut de Tiaret, quelque 200 travailleurs entre ingénieurs, techniciens et autre
agents de sécurité industrielle sont toujours en attente de connaître leur
sort. En effet, plus de cinq ans après la fin de leur formation, suivie d'une
induction au sein du complexe pétrochimique d'Arzew, les 200 cadres et
travailleurs de la future raffinerie de pétrole de Tiaret sont toujours sans
nouvelle de leur sort et restent provisoirement stationnés dans les différentes
zones industrielles d'Arzew, sans bénéficier des mêmes droits aux prestations
sociales que les autres travailleurs de Sonatrach.
Lancés en décembre 2013, les travaux de réalisation de la raffinerie de pétrole
brut, implantée dans la zone de Sid El Abed, à une dizaine de kilomètres au sud
de Tiaret, reste toujours à l'état de projet. Pourtant, l'ancien Pdg de Sonatrach avait donné des
assurances, fin 2018, que le projet n'a pas été annulé mais bel et bien gelé
jusqu'à l'amélioration de la situation financière du pays. Mais rien ne se
profile encore à l'horizon, à la plus grande détresse des 200 travailleurs qui
risquent d'attendre longtemps avant de rejoindre leurs postes.