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RC Relizane: Youcef Bouzidi succède à Bourzak

par M. Zeggai

C'est désormais officiel. Youcef Bouzidi est le nouvel entraîneur du Rapid de Relizane. Le technicien en question vient de succéder à Wahib Bourzak qui a fini par se retirer pour insuffisance de résultats. Ce dernier devient donc le trente-sixième technicien des deux ligues professionnelles à avoir plié bagage. Selon notre source, Wahib Bourzak a payé cash son incompatibilité d'humeur avec certains joueurs, notamment des cadres de l'équipe, qui l'ont poussé de manière indirecte vers la porte de sortie. Après ce départ, la direction du RCR, par le biais de son président Mohamed Hamri, a sollicité le coach Youcef Bouzidi avec lequel les responsables du club de la Mina ont trouvé un terrain d'entente pour le reste du parcours, avec comme objectif l'accession en ligue 1. Une mission difficile dans la mesure où le Rapid n'a glané qu'un point sur les neuf possibles durant les trois premières rencontres de la phase-retour, ce qui signifie que le RCR n'a plus le droit à l'erreur compte tenu de la situation au tableau et le reste du championnat. Le prochain match face à l'USM Annaba a été reporté au 18 février en raison de la participation des Bônois aux huitièmes de finale de la coupe d'Algérie face à l'USMBA. Ce qui revient à dire que ce report constitue une belle aubaine pour Youcef Bouzidi dans la mesure où il lui permet de disposer d'assez de temps pour tracer une feuille de route en fonction des objectifs assignés et connaître davantage ses joueurs. Concernant le calendrier, les «Vert et Blanc» auront l'avantage d'accueillir des formations à leur portée, à l'image de l'USMAn, l'ASK, le MCEE, la JSMB et l'ASMO, mais aussi un prétendant au sacre, l'OM. Par ailleurs, le RCR aura six sorties à effectuer, dont deux consécutives face au RCA et le WAT, deux potentiels favoris pour l'étage supérieur, sans oublier les déplacements chez le MOB, le DRBT, l'OMA qui jouent leur survie et, à un degré moindre, l'ABS.

Ceci dit, le nouvel entraîneur est investi d'une lourde responsabilité. Force est de souligner que l'avenir du Rapid ne dépend pas uniquement du coach, mais de toutes les parties concernées. Mohamed Hamri, le président du club, n'a pas plus le droit à l'erreur et il serait bien avisé de maintenir à distance les opportunistes et les pseudo-managers qui gravitent autour du club.