|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Dans
une correspondance accompagnée d'une pétition, adressée au wali d'Oran, les
habitants de Haï Chouhada (ex- les Castors) dénoncent
la détérioration de l'environnement et du cadre de vie à l'intérieur de ce site
en raison de l'anarchie qui y règne. Selon les membres du comité de quartier,
cette anarchie est due essentiellement à la violation des règles et des lois
urbanistiques par certains promoteurs, constructeurs ou propriétaires privés, à
qui on a accordé des permis de construire non conformes par l'administration
concernée. Dénonçant les projets de réalisation des immeubles de plusieurs
étages en plein quartier résidentiel, défigurant ainsi et enlaidissant le vissage de la cité, les habitants de Hai Echouhada les Castor POS +1, lancent un appel aux autorités
locales et à leur tête le wali pour intervenir. Par le biais de cette
correspondance dont nous détenons une copie, les plaignants sollicitent le
premier responsable de l'exécutif afin de « dépêcher une commission en vue
d'engager une enquête à propos de cette situation et de mettre fin à la
dégradation de leur quartier». Dans leur lettre, ils
affirment que « les infractions multiples liées aux règles de l'urbanisme les
plus élémentaires ont été commises notamment sur les décrets exécutifs N15-19 du
25/01/2015, 91 -115 du 28/05/1991 qui sont carrément violées et piétinées, au
grand dam des habitants qui non seulement n'ont jamais été consultés ni mis au
courant des ces projets et qui ne savent plus à
quelles autorités se vouer pour mettre le holà à ce qu'on peut sans exagérer
qualifier carrément de « massacre sur le plan architectural », peut-on lire
dans leur lettre. Et d'ajouter que « le non-respect des instruments
d'urbanisme, l'agression de la voie publique sont constatés dans certains
immeubles. il n'est aussi aucunement tenu compte du bien-être
du voisinage, ni des effets engendrés par ces constructions qui portent
atteinte au cadre de vie des riverains avec notamment la perte
d'ensoleillement, des perturbation de la circulation, le calvaire du
stationnement puisque la largeur des routes ne permet pas de telles extensions,
le danger que présente sur nos enfants les matériaux de construction et des
barres de fer et autres briques et parpaings entreposés sur les trottoirs, sans
omettre surtout le regles de sécurité pour les
bâtisses mitoyennes qui ne dépassent pas le R+1 ».
Dans leur lettre, les habitants ajoutent qu'un « nouveau POS de cette région est toujours en cours d'étude ». Ils interpellent le wali pour se pencher sur leur problème. Malgré les démarches faites pour mettre un terme à cette situation, les habitants rappellent que leur quartier, qui était jadis un havre de paix et un lieu résidentiel, est devenu, ces dernières années, un terrain d'expérimentation à tous types de construction, au vu et au su de tous. |