Gastel, un endroit qui, pour beaucoup, évoque la nature dans toute sa splendeur, mais aussi une page d'histoire de tous ces peuples et civilisations qui se sont succédé, berbères, romains, byzantins, arabes, en laissant à chaque passage des traces indélébiles de leurs modes de vie, de leurs croyances.

Enumérer les divers vestiges donnera envie aux passionnés des randonnées de se rendre à Gastel, grottes aux mystères intacts, peintures rupestres, dolmens, tombeaux et sarcophages, tout ce trésor incrusté dans un site naturel exceptionnel, de verdure et de sources naturelles, un lieu très fréquenté par de nombreux visiteurs à la recherche de détente, de découverte et de fraîcheur. L'envers du décor, des aspects négatifs, quand il s'agit de la propreté du lieu, l'on continue de jeter des ordures, un site sans protection hormis la tâche assignée au service d'hygiène de la commune d'Aïn Zerga, pour en débarrasser un tant soit peu, des restes d'immondices laissés sur place.

Gastel, situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu, est l'un des sites et monuments censés être classés et protégés.

De temps à autre, on y organise des circuits touristiques pour des visiteurs, à l'occasion d'une quelconque manifestation culturelle. Au moment où, l'endroit en contrebas du mont Dyr, fera un projet touristique de villégiature et drainera certainement des visiteurs. Gastel, Tébessa la déserte (Khalia), Tazbent, Berzguen ou encore Oued Djebanna, sont autant de richesses archéologiques, parfois plusieurs fois millénaires, à valeur historique réelle, que les spécialistes de ce registre de l'histoire ou d'anthropologie doivent dépoussiérer et revaloriser, d'autant que la notion de tourisme culturel (et religieux) est souvent mise en avant, quand il s'agit de promouvoir le produit touristique local. Tébessa offre toutes les opportunités pour en faire une destination de premier choix, si toutefois la volonté politique existe, à travers un schéma touristique directeur, ambitieux et un pouvoir de décision des autorités centrales et locales bien décidées à créer d'autres créneaux d'investissements au profit des activités économiques d'une wilaya qui en a besoin, pour diversifier ses recettes, une région aux portes du Sahara qu'on voudrait en faire une devanture avancée de nos frontières Est.