Au lendemain des manifestations du 29ème vendredi, la «Dynamique de la société civile» (regroupant des Syndicats, des Associations, des Collectifs) s'est réunie pour «évaluer la situation» et «fixer les perspectives d'avenir».

Dans un communiqué daté du dimanche 8 septembre, la «Dynamique de la société civile» affirme «rejeter la politique du fait accompli» (des autorités, ndlr) qui consiste à «imposer une feuille de route qui ne correspond pas aux revendications du mouvement populaire pacifique» et ne «garantit pas une large participation populaire dans la construction d'institutions légitimes». Le communiqué réitère que «seul un dialogue sérieux et responsable, émanant de la volonté populaire» est en mesure de «garantir un climat de confiance et de sérénité» et de «concrétiser les revendications populaires» et «d'arriver à des propositions de solutions pratiques de sortie de crise» en cette «situation exceptionnelle que vit le pays».

Par ailleurs, les membres de la «Dynamique de la société civile» rappellent qu'ils tiennent à «élargir les rencontres de concertation avec les partis politiques, les personnalités nationales, les élites algériennes et les activistes sur le terrain», afin de «réussir la rencontre de concertation prévue avant la fin de ce mois».

Les acteurs de la «Dynamique de la société civile» affirment maintenir leur «total engagement et participation dans la révolution populaire et pacifique» et travailler à «l'aider de différentes manières» pour «permettre sa continuation et son renforcement».

Le communiqué rappelle que la «Dynamique de la société civile» reste «fidèle» à ses «principes et engagements», en particulier ceux consistant à «tenter d'organiser une conférence nationale qui rassemble toutes les tendances au service d'une Algérie libre, démocratique, pluraliste, et civile, régie par le droit, dans le cadre des principes du 1er Novembre 1954».