Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

900 logements LPA de l'UV 20: La direction des Travaux publics s'oppose à une distribution partielle

par A. Z.

La déception est grande dans les rangs des souscripteurs au projet des 900 logements LPA, situé à l'Unité de voisinage (UV) n° 20 extension Sud, à la nouvelle ville Ali Mendjeli.

La joie et l'espoir nés de l'annonce de la distribution partielle des clés de leurs appartements ont été refroidis par la nouvelle d'un report de cet évènement tant attendu. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'association des souscripteurs au projet des 900 logements LPA impute la responsabilité de ce report à la direction des Travaux publics qui a décidé de « casser » l'accord conclu entre le promoteur en charge de la réalisation du projet et les représentants de l'association des souscripteurs, prévoyant la distribution de quelque 500 logements à partir du 12 septembre.

C'est dans ce climat de colère et de dépit que les souscripteurs ont décidé d'observer un sit-in de protestation devant le siège de l'entreprise de réalisation des travaux d'aménagements extérieurs (VRD), qui a décroché le marché de gré à gré dans le cadre de l'urgence de la situation, sous le sceau de la «dynamisation des travaux pour une réception dans les plus brefs délais», et qui devait dans ce sens, donc, achever les travaux en question dans les 6 mois, alors que ce chantier traîne depuis une année, déjà.

C'est que le plus grand problème réside dans ces travaux d'aménagements extérieurs (VRD), qui avancent au ralenti et qui attisent la colère des souscripteurs, puisque une partie des logements est prête à la distribution. « Nous attendons dans la douleur depuis 9 ans nos logements, et on vient à la fin se moquer de nous avec ce chantier de travaux VRD qui, à ce rythme lent et désintéressé, ne semble pas voir pour bientôt le bout du tunnel », estime-t-on.

Dans son communiqué, l'association signale que les souscripteurs, qui ont mis tout leur argent dans ce projet, payant en sus des charges des loyers chez les particuliers, le remboursement des prêts bancaires, sont à bout de force. « Les autorités locales, la wilaya et la direction du Logement seront responsables de tout dérapage », prévient-on, car les souscripteurs se trouvent dans un état de désespoir qui ne présage rien de bon.