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Situation sociale: Mise en garde des Syndicats

par M. M.

La Confédération des Syndicats algériens (CSA- Syndicats autonomes de la Fonction publique) a mis en garde, dans un communiqué daté du 5 septembre, contre « une rentrée sociale tendue ».

Réunis au siège du SNPSP, les Syndicats membres de la CSA, « mettent en garde contre les conséquences dangereuses de la non prise en charge de la situation sociale et professionnelle difficile des travailleurs et de leurs familles, et ce, en ignorant leurs revendications portées depuis plusieurs années ». Le communiqué cite plusieurs dossiers « urgents » dont : le « pouvoir d'achat », la «retraite», les « libertés syndicales », la « santé publique » et le « code du travail ». Les syndicats (SNPSP, UNPEF, SNAPEST, CNAPEST, SNTMA, CLA, SNAPAP?) expriment leur « crainte » et leur « malaise » devant le sentiment que « les gestionnaires du pays n'ont pas conscience des difficultés économiques, sociales et financières que va rencontrer le pays, à l'avenir ». Le communiqué constate, également, « le terrible recul dans la (qualité) des services publics comme l'Education, la Santé et les médias publics » et les « conséquences » que cela a « sur la vie des citoyens ». La CSA exprime sa conviction que « les revendications qui n'ont pas été satisfaites par le précédent gouvernement de la «bande», ne peuvent trouver des solutions avec le gouvernement actuel de gestion des affaires courantes, refusé par le peuple ». Et que les revendications des Syndicats « se réaliseront uniquement dans le cas de la réussite de la révolution populaire pacifique qui réclame une «Algérie nouvelle», une Algérie du droit, des libertés et de la justice sociale ». La Confédération des Syndicats autonomes exprime également son « soutien inconditionnel à la révolution populaire pacifique » et continue à « boycotter le gouvernement rejeté par le peuple ». Par ailleurs, la CSA affirme continuer ses « efforts » à la recherche d'un « consensus » pour une « sortie de crise » dans les « meilleurs délais ». La CSA appelle les Syndicats membres à organiser des assemblées générales avec leurs adhérents pour « débattre de la situation du pays » et « rechercher les moyens de soutenir la révolution populaire pacifiste pour atteindre ses nobles objectifs ».