Selon un bilan arrêté au 31 août et fourni par le
docteur Boualem Hani, chef de service Prévention de
la direction de la Santé et de la Population (DSP), il s'agit de 100 cas de
piqûres de scorpion qui ont été déclarés dans la wilaya de Bouira
depuis le 1èr janvier au mois d'août. Les personnes atteintes ont subi les
soins nécessaires et aucun cas de mortalité n'a été observé selon ce
responsable. En général, les cas signalés sont observés dans la région de
l'extrême sud de la wilaya de Bouira. Seulement, il
faut noter que les espèces de scorpions qui vivent dans cette région de la
wilaya de Bouira ne sont pas mortelles à les comparer
avec celles du Grand Sud du pays, lesquelles sont redoutablement dangereuses
dont le venin de leurs piqûres provoquent une mort immédiate. Par contre, et
selon le docteur Hani, qui est spécialiste en épidémiologie « les espèces qui existent
dans la wilaya de Bouira vivent dans des terres
incultes. Mais, il arrive que certaines variétés de scorpions hautement
dangereuses apparaissent dans la wilaya, parce que ramenées dans le sable que
plusieurs transporteurs routiers et autres camionneurs chargés de sable,
acheminent depuis les régions du sud du pays ». Cependant, les traitements
appropriés existent tels que le vaccin anti-venin, mais les spécialistes
insistent sur le facteur de la prévention qui recommande une grande vigilance
dans les régions connues et où vivent ces espèces. Finalement, et selon ce
service, la plupart des envenimations scorpioniques
se sont produites dans les communes de la région sud de la wilaya de Bouira, c'est-à-dire Bordj-Okhris,
Taguedit, Hadjra Zerga, Dirah et Sour El-Ghozlane. Dans cette région connue pour son climat
semi-aride, les espèces de scorpions qui y vivent ne sont pas si dangereuses,
preuve en est, il n'y a aucun cas de mortalité signalé parmi les victimes de
leurs envenimations.