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Chlef: Protesta devant le centre de santé de Sidi Akkacha

par Bencherki Otsmane

  Plus d'une centaine de personnes ont observé un sit-in devant l'unique centre de santé de Sidi Akkacha. Ces habitants dont certains venus des différentes localités de la commune de Sidi Akkacha entendent, par cette action, protester contre « la déliquescence des différents services de ce dispensaire ». Selon les habitants de cette commune, « le centre de santé se trouve dans une situation catastrophique tant au niveau des services que des équipements et des ressources humaines ». Et d'ajouter : «Le projet de sa réhabilitation ou de sa reconstruction, déjà promis, tarde toujours à se concrétiser, alors que des centaines de patients continuent à souffrir au quotidien de la mauvaise qualité des structures d'accueil existantes». Les protestataires renouvellent leur demande concernant la réalisation d'une polyclinique pour répondre aux besoins de la population en matière de santé. A la suite de ce mouvement, le chef de daïra par intérim et le P/APC se sont déplacés sur les lieux de la contestation pour dialoguer avec les citoyens. Ces derniers ont fait part aux autorités locales de leurs revendications concernant la santé mais également l'éducation, un autre secteur délaissé selon les habitants. Les manifestants demandent l'inscription de nouveaux établissements scolaires particulièrement au niveau du primaire et du secondaire. A ce titre, il faut savoir que Sidi Akkacha, contrairement aux autres communes de la wilaya, n'a bénéficié que d'un seul lycée datant des années 70 dont les capacités d'accueil sont limitées. Pour sa part, le chef de daïra par intérim nous a déclaré que «les revendications des habitants de cette commune sont fondées et légitimes» et a promis de faire porter leurs doléances à qui de droit. Le P/APC a aussi reconnu que le centre de santé existant ne répond plus aux besoins de la population et demande l'inscription d'une polyclinique. Pour leur part, les protestataires nous ont déclaré que leur mouvement ne connaîtra aucun répit tant que leurs doléances ne seront pas prises réellement en charge.