Dans
le cadre des dispositions prises par l'APC d'Ain El Turck
pour renflouer ses caisses, de nouvelles dispositions ont été prises pour une
meilleure gestion du dossier de la perception des taxes, a-t-on appris de
sources proches de la commune. Cette commune balnéaire qui accueille, chaque
été, plusieurs millions d'estivants, dispose d'importantes ressources mal ou
carrément pas du tout exploitées. Dans une première étape, une Commission a été
installée pour recenser l'ensemble des biens communaux loués à des particuliers
ou des entreprises, entre autres, les commerces, les parkings et les centres de
vacances.
Dans
une seconde étape, nos sources indiquent qu'un contrôleur a été désigné par la
commune et qui a pour mission essentielle de relancer le processus de
perception des taxes de séjour des établissements hôteliers, celles liées aux
exploitations d'espaces par les établissements de restauration et autres
cafétérias ainsi que pour les panneaux publicitaires. Toutefois les exploitants
des espaces loués par la commune des cafeterias et autres restaurants sont
tenus de respecter le passage des piétons, sous peine de mesures coercitives.
Ces mesures font suite aux dernières directives du ministère de l'Intérieur et
des Collectivités locales, concernant la création de richesses par les
municipalités. Selon nos interlocuteurs, une instruction, émanant de la wilaya,
a été adressée aux communes balnéaires qui vise à aligner au diapason les
activités nécessitant l'autorisation sur un espace pour une terrasse, qui sera
délimitée par les services de l'APC, et par ricochet mettre un terme à
l'anarchie enfantée par l'accaparement illicite de la voie publique par
certains contrevenants. Cette décision permettra également aux municipalités de
renflouer leurs caisses et pouvoir ainsi s'autofinancer. Nos sources indiquent,
encore, que la taxe de recouvrement retenue sera fixée en fonction de la haute
et de la basse saison. De leur côté les commerçants de la commune se disent
prêts à payer une taxe si la commune les régularise. Nos
interlocuteurs ont fait remarquer à ce sujet « nous sommes prêts à nous
acquitter d'une taxe de concession pour pratiquer notre activité, conformément
aux règles en vigueur, sans obstruer la circulation piétonnière» avant de
renchérir «nous avons vainement saisi, à plusieurs reprises, les responsables
concernés, dans le but de régulariser notre situation vis-à-vis de l'APC et
être ainsi en mesure de pratiquer, en toute légalité, notre activité
commerciale, qui a nécessité de grands investissements pour l'embellissement de
nos lieux de travail et ce, comme dans toutes les villes du monde. Nous
sommes contre le commerce informel et contre l'occupation anarchique des
espaces publics qui défigurent les paysages de cette prestigieuse municipalité
côtière ». Dans un autre contexte on apprend de sources proches de l'APC d'Aïn El Turck, qu'une opération de
recensement pour établir l'état des lieux des 20 centres de vacances, essaimés
à travers le chef-lieu. Les responsables des services concernés de l'APC ont
notifié leur ferme opposition contre l'exploitation de ces centres par des
investisseurs, qui auraient eu l'intention de les détourner de leur vocation
initiale. Les mêmes sources ont ajouté qu'un recensement sera effectué pour
dénombrer les centres de vacances et autres biens communaux squattés par des
familles sinistrées et tenter ainsi de trouver une solution pour leur
récupération.