Il a choisi la journée du vendredi, où des centaines
de citoyens sont sortis à Ténès pour le 28ème vendredi consécutif dans la rue
pour réitérer leurs revendications liées au changement du système, au départ de
ses symboles et au jugement de tous les corrompus, pour exprimer sa colère. Il
affirme mener une vie difficile depuis plus de 15 ans à cause de son handicap
qui l'a contraint à rester alité. Il s'agit de Belgacem Meftah,
un père de famille âgé de 54 ans et résidant à la cité de Chaarer
à la sortie ouest de la ville de Ténès qui, à la suite d'un accident, est
devenu paraplégique. Il revendique des soins à l'étranger après que les
hôpitaux du pays ne lui ont donné aucun espoir de guérison. Au cours de notre
entretien avec Belgacem, ce dernier nous a dit avoir contacté quelques hôpitaux
en France qui se disent prêts à l'accueillir pour le prendre en charge.
Il demande aux responsables concernés, dont le
ministre de la Santé de lui accorder une prise en charge à l'étranger. Il faut
souligner qu'il vit dans la précarité et que c'est grâce à la mobilisation et
l'aide de ses voisins que Meftah survit au jour le
jour.