En dépit du dispositif mis en place pour desservir les lignes urbaines et suburbaines durant les deux jours de fête de l'Aïd El Kébir, certaines perturbations ont été constatées dans quelques zones et quartiers de la ville à l'exemple du pôle urbain de Belgaïd, Misserghine, Aïn El Beïda où des dizaines d'usagers ont tenu à dénoncer les désagréments subis durant les deux journées de l'Aïd.

A chaque fête, des listes de transporteurs et de chauffeurs de taxis sont élaborées par la direction des transports, en collaboration avec les différents syndicats, pour garantir le transport urbain, suburbain et même inter-wilayas.

Des appels sont également lancés pour respecter le planning et se conformer au système de permanence, mais en dépit de toutes ces mesures, certains continuent à ignorer le dispositif élaboré, pénalisant ainsi des centaines d'usagers à travers les différents quartiers de la wilaya. Plusieurs citoyens ont signalé ces désagréments notamment le premier jour de la fête où il était difficile de rallier Belgaïd, Aïn El Beïda.

Certains ont rebroussé chemin alors que d'autres ont préféré se rabattre sur les clandestins qui, profitant de l'absence des transports en commun, ont fini par imposer leur diktat.

L'Association nationale de la protection des consommateurs a, pour sa part, dénoncé des perturbations dans le transport urbain. Les usagers, eux, souhaitent que des contrôles soient opérés afin de sanctionner les transporteurs n'ayant pas respecté le dispositif de permanence.

Du côté de la direction des transports, on saura qu'un système spécial a été élaboré afin de répondre aux besoins de la population et qu'une page Facebook a été aussi créée pour prendre en charge toutes les doléances des usagers.

Aucune plainte ou réclamation n'a été enregistrée et le dispositif de permanence a été respecté dans son intégralité, a noté le responsable par intérim à la direction des transports d'Oran.

Il précise qu'effectivement des insuffisances ont été constatées à Misserghine et aussi à Belgaïd, des zones desservies par les bus de l'entreprise des transports urbains ETO. Ces désagréments s'expliquent par la grève observée par le personnel des « bus oranges », affrétés par l'entreprise. Contacté à ce sujet, le responsable de l'ETO était injoignable, idem pour le porte-parole du syndicat UNAT Oran.