En
dépit des nombreuses revendications formulées par les usagers, la chaussée de la
route de la corniche supérieure continue à vue d'œil à se dégrader
lamentablement. Selon le constat établi sur le terrain, la chaussée présente
des risques d'affaissement au niveau de plusieurs points sans pour autant
susciter une quelconque réaction chez les autorités concernées. Cette route
très fréquentée durant la saison estivale a été baptisée en plus et
regrettablement l'axe mort, en raison des multiples chutes mortelles de
véhicules du haut de la falaise, notamment à hauteur du lieudit Aïn Khadija. Abordés à ce sujet par Le Quotidien d'Oran,
nombre d'usagers ont exprimé en effet leur crainte en empruntant cette route.
Un large éventail de couacs est à l'origine de ce sentiment de peur ressenti
par les automobilistes quand pour une raison ou une autre ils sont dans
l'obligation d'emprunter cette route tôt le matin et/ou après la tombée du
soir. En sus de l'absence de l'éclairage public et des chutes de pierres, les
usagers signalent aussi qu'ils abordent la bretelle, qui permet d'accéder à la
municipalité de Mers El Kébir, la peur au ventre et
ce, en raison d'un affaissement de la chaussée, qui ne cesse de s'étendre,
répertorié à hauteur du lieudit Aïn Khadija, à
proximité de l'ancienne briqueterie, où un grand nombre de chutes mortelles de
véhicule a été recensé. Ce déplorable état de fait a été vainement signalé par
les automobilistes, mais l'affaissement continue toujours de s'étendre
crescendo sans que les responsables concernés ne semblent vraisemblablement
s'en soucier. Il s'agit de fissures ayant tendance à s'étendre si aucune
opération de restauration n'est entreprise d'urgence. C'est une partie de cette
route, d'une distance de 200 mètres, non loin de ladite brettelle, qui a été
déjà touchée par des travaux de réhabilitation au cours du mois de décembre
2014, qui se sont avérés finalement avoir été menés en violation des normes en
vigueur. Ces travaux de bitumage et de gainage, qui ont été effectués sur cette
partie de la route et ayant nécessité plus de temps que prévu, en raison d'un
sol accidenté, se sont avérés finalement avoir été effectués en violation des
règles élémentaires. D'autre part, l'absence d'installation de glissières de
sécurité conformes aux règles sur cette route serpentant au pied du mont Murdjadjo et constituée essentiellement de virages en
épingle de cheveux suscite l'ire et la peur des usagers. En effet, selon le
même constat établi, l'absence de ces murettes de protection, dont
l'installation continue toujours d'être revendiquée, expose les habitués de cet
axe routier à des périls. En dépit des nombreuses promesses formulées par les
autorités locales, lors de chacune de leur visite d'inspection, effectuées dans
la contrée d'Aïn El Turck,
pour s'enquérir sur le projet d'aménagement de la route de la corniche
supérieure, réceptionné en 2012, relatives à l'installation de l'éclairage
public et des murettes de protection, rien n'a malheureusement été entrepris à
ce jour. A l'instar des six années précédentes, les ruées estivales qui se sont
succédé depuis et sans doute la prochaine, ont été durement confrontée à
l'obscurité ambiante, prévalant à la tombée du soir sur cet axe routier
dépourvu de murettes de protection, où au moins une douzaine d'usagers ont été
tués lors des chutes de leurs véhicules du haut de la falaise. La dernière
chute mortelle d'une voiture sur cette route remonte à quelques mois auparavant
et s'est produite toujours au niveau du lieudit Aïn
Khadija. L'accident a causé la mort d'une mère de famille âgée de 52 ans, alors
que sa fille, 25ans, enceinte, a été évacuée dans un état jugé grave vers
l'hôpital 1er Novembre 1954 de l'Usto. Le conducteur
de la voiture, en l'occurrence le père de cette famille, âgé de 61 ans, a été
grièvement blessé.