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JS Kabylie: Deux joueurs appréhendés en possession de stupéfiants

par M. Zeggai

Décidemment, le championnat national de football ne cesse de se singulariser par des nouvelles de plus en plus surprenantes et inquiétantes à la fois. En effet, deux joueurs de la JSK, Benyoucef et Oukaci en l'occurrence, ont été arrêtés en possession de produits stupéfiants (cocaïne). Une information confirmée par les services de sécurité. Les deux joueurs, arrêtés à l'hôtel Emir de Cheraga, devaient être présentés hier au procureur de la République. Il faut noter que Benyoucef (23 ans) n'en est pas à sa première bourde cette saison comme le montrent certaines vidéos, qui ont tout simplement défrayé la chronique. La direction de la JSK, voulant certainement récupérer ce joueur, s'est contentée d'une sanction interne au lieu d'une résiliation pure et simple de son contrat. En plus de cette affaire de détention de produits stupéfiants, le joueur en question est aussi en attente d'un contrôle antidopage lors du match DRBT-JSK à Tadjenanet.

Le plus surprenant reste le cas du jeune Oukaci, promu pourtant à une belle carrière, qui, selon l'avis des proches du club, a été victime de la mauvaise conduite de Benyoucef, qui a fini par le mettre dans de beaux draps. La mauvaise nouvelle d'Oukaci est tombée tel un couperet chez les dirigeants, staff technique et supporters de la JSK. On croit savoir que quelle que soit la décision de la justice, le contrat de Benyoucef sera résilié et que fort possible Oukaci soit traduit en conseil de discipline. Nul doute que ce comportement nuit à l'image de marque de la JSK. Grave, des footballeurs qui se donnent à la cocaïne sans prendre conscience des dangers et des conséquences que cela peut engendrer.

Le plus alarmant c'est qu'ils sont plusieurs joueurs à s'adonner à ce genre de pratiques malsaines dans les différents championnats, toutes divisions confondues. Après les cas antécédents de détention ou de consommation de la cocaïne, cela commence à devenir inquiétant pour le football national et surtout pour la santé des joueurs. En somme, c'est la confusion dans un domaine réputé par cette citation « un corps sain dans un esprit sain ». Mais ce n'est guère étonnant avec des dirigeants qui ne se soucient que de leurs intérêts personnels pour délaisser leur rôle d'éducateurs, de gestionnaires et de garants de l'avenir de leurs clubs. En un mot, tout le monde est complice et responsable d'une telle situation. Avions-nous entendus de telles pratiques auparavant ? Aux temps des présidents Abdelkader Khalef, Boussad Benkaci, Hassani, Abdelkader Drif, Lahouari Chaila, Mohamed Benbrahim, Allik, Khelouati, Mohamed Lekfir, Hamid Aït Igrine et autres dirigeants, les sujets de discussion ne sortaient jamais du cadre sportif.