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AS Marsa: Le président dénonce et menace de partir

par M. Zeggai

Après quatre années de mise en veilleuse, l'AS Marsa est en train de renaitre de ses cendres. En un laps de temps assez court, le nouveau président de l'ASM, Saieb Samir, a remis le club sur orbite, ravivant ainsi la flamme chez les fans des «bleu et blanc». Actuellement, la Marsa est qualifiée en finale de la Coupe de wilaya et s'apprête à jouer le match barrage face à la JSH Ben Okba pour l'accession en Régionale 2. Avec l'entraineur Morro Fouad (ex-RCGO et CRBAT) à la barre technique, le président est en train de donner une autre dimension à l'AS Marsa, en mettant tous les moyens nécessaires au bon fonctionnement du club. «J'ai investi jusqu'à l'heure actuelle 928 millions de centimes de ma poche et réglé 96 millions pour les travaux de réhabilitation du stade pour qu'il soit homologué et éviter sa fermeture. Les joueurs, le staff technique et médical sont payés jusqu'au dernier centime et sont bien pris en charge, au même titre que les jeunes catégories», a indiqué le président.

De son côté, le coach Morro Fouad s'est dit satisfait des conditions de travail : «On a mis à ma disposition un matériel pédagogique digne d'un club de DNA ou de Ligue 2». Mais, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la situation ne prête guère à l'optimisme, au grand dam des supporters de l'équipe qui projettent de tenir un sit-in devant le siège de l'APC. «Nous sommes à la veille de deux évènements importants, le match barrage et la finale de la Coupe de la ligue de wilaya, mais, sincèrement, personne n'a compris le comportement du président de l'APC Said Rahmani, qui est aussi premier vice-président du club. Encore plus, il nous a imposé son neveu comme trésorier et l'un de ses proches comme secrétaire du club.

A vrai dire, le secrétariat de l'équipe est assuré par Belhadri Mohamed», indique le président du club en menaçant de mettre les clés sous le paillasson. Or, les fans et certains élus ont catégoriquement refusé le départ du premier responsable de l'équipe ainsi que celui du staff technique. «La démission du président risquerait d'entrainer de graves préjudices à l'AS Marsa.

Si cette démission se confirme, je serais le premier partant», affirme Fouad Morro. Selon certains témoins et autres élus, le président de l'APC de Mers El-Kébir n'a pas tenu ses promesses envers ce club. Pour eux, «c'est un manque de considération envers la jeunesse de cette commune». Ainsi donc, le projet de renaissance du club risque de tomber à l'eau. Pour confirmer cette situation qui prévaut au sein de ce club et dans la gestion de la commune de Mers El-Kébir, les élus ont sollicité l'intervention du wali d'Oran, par l'entremise d'un communiqué du 31 janvier dernier, dont nous disposons d'une copie. A cet effet, nous avons contacté le président de l'APC de Mers El-Kébir à plusieurs reprises pour nous donner sa version des faits, mais en vain.

Le wali est interpellé pour mettre fin à ce marasme qui risque tout simplement de faire disparaitre le club et décourager toute la jeunesse de cette commune qui ne dispose d'aucun loisir mis à part leur club, l'AS Marsa. On vient d'apprendre que le président Samir Saieb compte provoquer une conférence de presse pour étaler publiquement tout ce qui se trame au sein de son club et remettre sa démission, tout en affirmant que l'AS Marsa n'a perçu aucune subvention étatique. Pour lui, tout est bloqué au niveau de l'APC.