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Incidents à la fin de la manifestation du 8 mars à Alger: 195 individus arrêtés, 112 policiers blessés et un démenti

par M. Aziza

La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a démenti catégoriquement la mort d'un policier lors de la marche populaire du 8 mars dernier à Alger, contre le cinquième mandat.

Les services de la police ont tenu à faire cette mise au point, à travers un communiqué rendu public vendredi soir via les réseaux sociaux et la presse, suite aux fausses informations relayées à travers des publications sur Facebook et Twitter.

La direction générale de la Sûreté nationale a indiqué à travers un deuxième communiqué, qu'aucun décès n'a été enregistré, faisant état par contre de la blessure de 112 policiers qui ont été pris en charge au niveau des services de santé de la Sûreté nationale.

Les services de la police ont tenu à apporter des éclaircissements sur ce qui s'est passé juste après le départ des manifestants à Alger-centre, plus précisément après 17h30. En soulignant que la direction générale de la Sûreté nationale a enregistré un nombre important de « délinquants » qui se sont joints à la manifestation pour commettre des actes de sabotage au niveau des rues Krim Belkacem et Didouche Mourad. Et de souligner que l'intervention des forces de police a permis l'arrestation de 195 personnes qui font l'objet d'une « enquête approfondie».

Les incidents à la fin des manifestations ont suscité l'indignation des habitants d'Alger et de l'ensemble des Algériens qui ont apporté leur soutien aux éléments de la Sûreté nationale via les réseaux sociaux.

Des appels ont été lancés par les facebookeurs demandant aux citoyens de rendre visite aux policiers blessés, lors de la manifestation, pour leur remonter le moral, notamment ceux qui sont loin de leurs domiciles et de leur proches. Sur sa page Facebook, le frère du défunt Hacen Benkhada, en l'occurrence Salim, a appelé à son tour les citoyens à rendre visite aux policiers blessés. « VISITEZ vos frères policiers hospitalisés qui ont été blessés et agressés par les baltadjias», dit-il, en s'interrogeant : « qui est derrière ces baltadjias? »