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Zighoud Youcef: L'APC veut récupérer ses créances

par A.El Abci

  L'APC de Zighoud Youcef déploie d'intenses efforts pour recouvrer ses créances qui ne cessent de s'accumuler auprès de certains de ses commerçants locataires, sachant que la dite municipalité est dépourvue de biens de production qui génèrent d'importantes rentrées et ne compte que sur l'aide des pouvoirs publics.

Selon le chef de service « financier et investissement » au sein de la l'APC, Abdelghani Khanouf, pour le recouvrement des créances, l'APC a engagé des poursuites judiciaires contre pas moins de 30 locataires récalcitrants et d'ailleurs la justice tranchera incessamment dans ces cas. Et d'expliquer « nous n'avons pas dans notre patrimoine des biens à revenus fixes nous permettant de faire face aux dépenses incompressibles, sans attendre l'aide de l'Etat dans le cadre des programmes d'aides et de coopération entre les communes, ou dans ceux dits sectoriels ou de wilaya. Cependant en tant qu'APC nous avons initié des opérations visant le recouvrement de certaines créances, mais aussi s'assurer des rentrées régulières. Et c'est dans ce sillage que le recours aux poursuites judiciaires contre les récalcitrants a été initié», dira le même responsable.

A indiquer encore que l'APC de Zighoud Youcef a entrepris des démarches à l'effet de récupérer ses locaux commerciaux, objet de contentieux, par résiliation des contrats de location avec les locataires qui refusent de payer les loyers. « Et à cet effet, poursuit notre interlocuteur, nous avons envoyé des mises en demeure aux concernés et nous avons entamé parallèlement une politique de revalorisation et d'actualisation des montants des loyers du patrimoine communal et ce, en conformité avec les changements économiques en cours». Et de faire savoir que des locaux commerciaux qui étaient loués à juste 200 et 250 dinars le mois, ont été augmentés à 2.000 et 2.500 dinars. Malheureusement, relève-t-il, les concernés ont refusé de s'acquitter de cette modeste revalorisation avec des dettes qui s'accumulent, car elles datent de 2016. C'est une situation catastrophique, estime-t-il, dans le sens où le commerçant concerné s'entête à ne pas régler les 2.000 dinars de loyer, mais n'hésite pas à sous-louer son local à hauteur de 1 million 500 mille centimes.

«Il s'agit là de cas connus et recensés au niveau de nos services. Aussi et dans ces conditions nous envisageons d'aller très loin pour les récupérer, à l'instar d'une résiliation des contrats, non sans leur avoir adressé auparavant des mises en demeure de ce qui peut leur arriver, s'ils persistent à faire fi des décisions de la municipalité».