En vu de renforcer l'intersectorialité
dans la mise en œuvre du Programme national de santé scolaire, un Comité de
coordination composé des représentants des secteurs de la Santé, de l'Education
nationale, des Collectivités locales et de l'Association des parents d'élèves a
été installé, ce jeudi, à l'EPSP Front de mer, a-t-on appris, hier, auprès du
directeur de l'établissement, M. Kamla Rachid. Une
démarche initiée par la direction de la Santé et de la Population de la wilaya
d'Oran, qui vise, selon le même responsable, à redynamiser le programme national
de santé scolaire en orientant sa politique, conformément aux dispositions de
l'instruction interministérielle n°6 du 2014 vers une dimension multi-sectorielle visant une prise en charge reposant sur
une vision croisée de certaines problématiques telles que l'échec scolaire ou
encore l'hygiène en milieu scolaire. Une attention particulière sera donnée
notamment à l'AEP, à l'assainissement et aux cantines scolaires, dans le cadre
d'une approche « inclusive et participative », ayant « une articulation, à la
fois, sanitaire et sociale.» Une des priorités dans la politique nationale de
santé scolaire est, en effet, d'amplifier les ressources mises à sa disposition
en faisant appel à la contribution humaine, matérielle et financière des
services de la Santé, de l'Education nationale et des Collectivités locales.
Les Associations de parents d'élèves sont, également, associées de façon
étroite, à l'orientation des activités de santé scolaire. Par ailleurs une
organisation rigoureuse des activités doit permettre la réalisation optimale
des objectifs assignés à la santé scolaire. Etant donné que
cette dernière constitue l'un des meilleurs investissements pour la promotion
et la protection de la santé et partant du constat qu'elle a enregistré depuis
l'indépendance des progrès et des acquis indéniables, avec le développement de
nombreuses activités de dépistage, de vaccination, d'éducation sanitaire et des
contrôles d'hygiène, mais que des insuffisances persistent dans certaines
régions ou localités ou bien dans certains aspects de la prise en charge de la
santé des enfants et des adolescents, différentes actions sont préconisées par
le ministère de tutelle. Parmi ces dernières, notons celle de promouvoir
la santé auprès de tout le personnel des établissements scolaires par des
actions de formation et de sensibilisation.
Les
Unités de dépistage et de suivi (UDS) sont également considérées comme jouant
un rôle fondamental comme unités de soins de santé de base, assurant l'ensemble
de ceux-ci, en les intégrant dans le système national de santé et le secteur
sanitaire à l'échelle local, en tant qu'entités fonctionnelles participant aux
programmes locaux de santé publique.